La CGT esquisse un PLAN DE BATAILLE : faire pression sur Macron ou construire la grève reconductible ?
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Ce jeudi [27 octobre 2022], la CGT a appelé à deux nouvelles journées de mobilisation le 27 octobre et le 10 novembre. Mais s’agit-il de faire pression pour ouvrir des « négociations » avec Macron et le MEDEF afin d’obtenir des miettes salariales ou de construire la grève reconductible pour imposer l’indexation des salaires sur l’inflation ?
La CGT annonce enfin un plan de bataille pour les salaires
Ce vendredi [21 octobre 2022], la direction de la CGT a dévoilé son plan de bataille pour obtenir des « augmentations générales de salaires conséquentes » : après le 18 octobre, deux nouvelles journées de mobilisation nationale et interprofessionnelles, les 27 octobre et 10 novembre, sont ainsi appelées. Pour Céline Verzeletti, secrétaire confédérale de la CGT, la journée de mardi a montré qu’il « y a une dynamique » et la CGT « ne veut pas lâcher ». Pas question donc de faire une trêve pendant les vacances de la Toussaint, a commenté la dirigeante de la CGT : « quinze jours de pause c’est trop ! »
Un discours et une attitude qui tranchent avec ces derniers mois, où, malgré la vague de grèves pour les salaires, la CGT n’avait proposé que des journées de mobilisation isolées, comme le 27 janvier puis le 17 mars, avant d’annoncer une rentrée sociale très tardive le 29 septembre, sans réel appel à la grève. Étalées sur plusieurs mois, cet ensemble de dates n’avait pas permis de construire un mouvement d’ensemble pour faire face à la crise.
Finalement, après avoir quitté la table des concertations sur la réforme des retraites et appelé à la mobilisation le 18 octobre, la direction de la CGT propose pour la première fois depuis deux ans une esquisse de plan de bataille.
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