Questions de GUERRE et PAIX en UKRAINE, vu du Québec
/image%2F1449569%2F20221029%2Fob_1d207c_blog1.jpg)
Question de guerre et paix
Michel P. Brunet, revient ici sur l'état de la situation en Ukraine et au Donbass, ainsi que sur tous ces appels, en provenance de différents milieux, pour une reprise au plus vite des négociations entre la Russie et l'Ukraine, en vue d'une fin des combats là-bas.
******
Par Michel P. Brunet
Rédacteur en chef du site du PCQ (Parti Communiste du Québec)
Au risque de choquer certains pacifistes, je crois qu'il faut dire les choses telles qu'elles sont, ainsi que d'arrêter de se faire des " à croire " qui ne se réaliseront pas, à cause justement de l'état des lieux, en Ukraine et au Donbass, ainsi que de comment les choses ont continué d'évoluer au fil des derniers mois, par rapport à ce conflit.
S'il est vrai que des négociations de paix eurent effectivement lieu, au printemps dernier, et que tout semblait indiquer qu'un accord de paix pourrait même devenir réalité -- même moi avait fini par y croire --, force est de reconnaître que tout cela était, pour l'essentiel, de la frime. Une sorte de grand écran de fumée, destiné à surtout faire gagner du temps à l'Ukraine et aux forces de l'OTAN et que jamais ceux-ci n'avaient vraiment eu l'intention d'aller jusqu'au bout de ces négociations et que la situation n'a pas non plus vraiment changé à cet égard, du moins de " leur " point de vue, et que les chances pour que de telles négociations puissent éventuellement même recommencer, tout au moins sur les mêmes bases, sont désormais à peu près nulles et voici pourquoi.
En tout premier lieu, et de toutes évidences, il serait vraiment surprenant que Vladimir Poutine se fasse prendre 2 fois d'affilié au même subterfuge. Parce qu'il a toujours cru à la possibilité d'une " meilleure " entente avec les forces de l'OTAN et y croit sans doute encore, même s'il doit désormais plus se dire que, si cela est pour se produire, ce sera plus sur la base d'un rapport de forces nettement plus en sa faveur -- par exemple des suites d'une capitulation en bonne et due forme de l'Ukraine --, Poutine avait accepté, au printemps dernier, alors que les négociations semblaient effectivement aller " mieux ", de mettre plus sur pause sa première offensive, qui visait alors à la fois la capitale, Kiev, mais aussi la ville de Kharkov.
POURSUIVRE LA LECTURE :