Guerre en UKRAINE : ROUSSEL et SARKOZY, l’étonnante entente sur la « neutralité » de Kiev
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En pleine promotion pour la sortie du deuxième tome de ses mémoires, l’ancien président de la République avait notamment demandé "la négociation d’un statut de neutralité de l’Europe", rejoignant ainsi des propos de Fabien Roussel. Ses propos ont indigné la classe politique, rapporte Ouest-France.
Des lignes politiques opposées, mais une même vision au sujet du statut de l’Ukraine. Alors que Nicolas Sarkozy a expliqué, dans une interview accordée au Figaro, que l’Ukraine devait "rester neutre", c’est-à-dire rester en dehors de l’Otan et de l’Union européenne, ses propos ont suscité bon nombre de réactions négatives de la classe politique.
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Nicolas SARKOZY et Fabien ROUSSEL raccords sur l’UKRAINE
L’ancien chef de l’État et le leader communiste partagent la même idée : pour sortir de la guerre, l’Ukraine doit rester neutre.
Au moment où sort le deuxième tome de ses mémoires, Nicolas Sarkozy vient de s’attirer les foudres de plusieurs responsables politiques. La raison ? Dans un entretien au Figaro, l’ex-Président estime que l’Ukraine « doit rester neutre », n’entrer ni dans l’Otan, ni dans l’Union européenne. Il indique, par ailleurs, qu’en Crimée, annexée en 2014 par la Russie, « tout retour en arrière est illusoire ». Un référendum « incontestable » sera nécessaire pour « entériner l’état de fait actuel ».
Au moment où sort le deuxième tome de ses mémoires, Nicolas Sarkozy vient de s’attirer les foudres de plusieurs responsables politiques. La raison ? Dans un entretien au Figaro, l’ex-Président estime que l’Ukraine « doit rester neutre », n’entrer ni dans l’Otan, ni dans l’Union européenne. Il indique, par ailleurs, qu’en Crimée, annexée en 2014 par la Russie, « tout retour en arrière est illusoire ». Un référendum « incontestable » sera nécessaire pour « entériner l’état de fait actuel ».
Autant de propos qui suscitent un tollé. L’eurodéputée Nathalie Loiseau (Renew) déplore « la dépendance d’une partie de la classe politique aux vues de Vladimir Poutine ». Pour Julien Bayou (EELV), l’ancien chef de l’État « commet une faute terrible, mais on le comprend mieux quand on sait qu’il est acheté par les Russes… ». La députée Renaissance Natalia Pouzyreff estime, de son côté, que « trouver une voie de sortie à la guerre, oui. Discuter avec Poutine, non. »
Une lettre du 6 juillet
Fabien Roussel, lui, n’a pas réagi. Et pour cause. Il partage la ligne défendue par Nicolas Sarkozy. Dans une lettre adressée à Emmanuel Macron le 6 juillet, consultée par Ouest-France, le patron du PCF en appelle « à la négociation d’un statut de neutralité pour l’Ukraine, dans le cadre d’une protection internationale » ; ou encore « à l’acceptation par la Russie et l’Ukraine d’un référendum internationalement contrôlé sur le statut de la Crimée et du Donbass ». Le leader communiste souligne qu’à droite et à gauche, « certaines voix s’élèvent pour émettre ces idées-là ». Il souhaite donc un débat, notamment à l’occasion du scrutin européen de juin 2024. Tout en sachant, pertinemment, que le sujet divise fortement la gauche.