Vladimir BESSONOV, dirigeant communiste russe (KPRF) à la Fête de l’Humanité [transcription du débat au stand de l’Hérault]
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Voici la transcription du débat à la Fête de l’Huma avec Vladimir Bessonov, membre du CC du KPRF, une transcription rendue possible grâce à la bonne idée de Franck Marsal de filmer la plus grande partie du débat avec son ordinateur portable. Le son étant assez faible, il peut y avoir quelques lacunes ou erreurs mais l’essentiel est restitué. Les images sont tirées de la vidéo (note de la traductrice Marianne Dunlop).
Chers camarades, c’est un immense plaisir pour moi de me trouver parmi vous à la Fête de l’Humanité, et cela me plaît aussi que dans ce lieu où beaucoup de gens sont occupés à manger et à boire, nous prenions un moment pour discuter de choses sérieuses et fondamentales, et de voir devant moi tous ces visages intelligents et ouverts au dialogue.
J’ai 57 ans, je suis membre du Comité Central du Parti communiste de la Fédération de Russie (KPRF), je suis député à la Douma d’Etat de la 6ème convocation [2011-2016], et aujourd’hui cela fait exactement sept ans que j’ai quitté la Russie, pour cause de persécution judiciaire sans fondement. Les raisons pour lesquelles je suis poursuivi en Russie ne sont pas un délit en France. L’article du Code pénal « utilisation de la violence envers un représentant des autorités », autrement dit un policier, n’existe pas chez vous. [de la salle « si, ça existe ! »… V. B. pense que c’est beaucoup moins criminalisé].
Bien sûr, l’exil c’est très dur à vivre pour un homme politique, après avoir été au sommet du pouvoir, au contact des présidents, des ministres, quitter le pays et commencer à travailler comme un ouvrier, mais j’ai essayé de faire en sorte que les difficultés se transforment en opportunités.
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