GUERRE ET CAPITAL : un couple infernal
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Pour accélérer l’offensive néolibérale qui vise à détruire les nations, atomiser les peuples, bâillonner les opprimés, piller la planète, rien ne vaut une bonne guerre…
La paix est « démonétisée ». Longtemps et vivement mobilisatrice dans le mouvement ouvrier, le Parti communiste et les humanistes, la Paix est passée de mode… L’internationale des mondialistes va-t’en guerre a pris le relais. Vous pensez vraiment qu’on exagère ?
Fabien Scheidler définit le capitalisme comme « Une économie qui vise l’accroissement sans fin du capital, des États-nations dotés d’appareils militaires, policiers et administratifs centralisés et une idéologie qui présente l’expansion de ce système comme une mission providentielle dans l’histoire de l’humanité. Des mécanismes, logiques, finalités, raisons et déraisons qui fondent le jugement de Jaurès que "le capitalisme porte en lui la guerre, comme la nuée porte l’orage". »
Alors que ces dernières années les populations occidentales détournaient leur regard des guerres militaires qui leur semblaient lointaines, puisque la « guerre économique » prévalait, sans chars, ni bombes, et que l’Union européenne s’était parée de la vertu de garantir la paix et la coopération, les faits montrent a contrario une réalité bien différente. Certes le capitalisme néolibéral a opté pour une guerre de la concurrence entre les nations, les peuples et les salariés, à coup de délocalisations et de désindustrialisations, de gel des salaires, de chômage comme mode de régulation de l’inflation, de paupérisation des services publics, de libéralisation et de privatisation, de reculs des droits sociaux entraînant l’accroissement du nombre de pauvres (plus de 10 millions en France). Mais pour autant, le capital ne s’est jamais exonéré de mener des guerres militaires.
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