ISRAËL/PALESTINE : Face au crime de guerre et à l'inhumanité, c'est la paix qui doit l'emporter.
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L'histoire ne se répète pas, mais pour autant une situation non réglée entraîne toujours au fil du temps des conséquences plus aiguës et plus violentes. Voilà la première constatation qui saute aux yeux après les massacres perpétrés par le Hamas suivis de l’attaque militaire d’Israël contre la population de Gaza où 2 millions de Palestiniens vivent dans des conditions extrêmement difficiles depuis des années. Mais, comme d'habitude, les médias dominants s'évertuent à ne voir que le résultat et non les causes.
Face à une telle situation, un mouvement politique ne doit pas trembler et ne pas faire passer l'enjeu électoraliste ou la tactique politicienne avant la condamnation de massacres de civils.
Soyons clairs : en ce qui concerne l'attaque du Hamas celle-ci est horrible et nous la condamnons sans ambiguïté. Mais le Pardem ne saurait s'arrêter là où beaucoup, dans leurs déclarations verbales, écrites ou leurs attitudes le font.
Loin des poncifs habituels : alignement total, aveugle et inconditionnel sur la politique israélienne et à l'opposé non-dénonciation d'actes barbares perpétrés par un mouvement fondamentaliste, nous devons apporter un éclairage plus enclin à approfondir les raisons historiques et actuelles qui ont généré ce nouveau massacre d'innocents dont la mémoire s’inscrira dans les têtes pour longtemps.
Afin d'essayer de comprendre, et pour sortir du cercle vicieux, il nous faut donc impérativement revenir sur le fond de la « question » israélo-palestinienne. Contrairement à tous les obscurantistes des deux bords, nous évacuerons volontairement la question biblique de cette affaire. Car ceux qui se servent de cet alibi le font soit pour justifier leur volonté première d'annexer un territoire, soit pour nier la reconnaissance d'Israël.
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