DROIT DU TRAVAIL : les prochains mauvais coups du gouvernement
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Droit du travail : les prochaines saloperies
du gouvernement
Dans la lutte des classes, les deux camps agissent. Lorsque notre camp, celui des classes populaires et laborieuses, se révolte et met la pression à la bourgeoisie, celle-ci se tient à carreau, ou du moins évite les provocations. Mais lorsque tout est calme et que le débat médiatique est entièrement monopolisé par l’extrême droite, ses représentants peuvent avancer leurs pions. C’est le cas de Bruno Le Maire, ministre de l’Économie et des finances et carpette du patronat, qui a décidé de mettre de nouveaux coups de cutter dans le droit du travail, parce que le patronat lui en a fait la demande. Qu’est-il prévu pour augmenter la possibilité de nous exploiter ?
Le 30 novembre 2023, le ministre des finances s’est rendu à la Station F, le “campus de start up” créé à Paris par Xavier Niel, le PDG de Free, et où Macron avait fait son fameux discours sur “les gens qui ne sont rien”, pour parler aux PDG Français. Ces derniers étaient réunis par la CPME, le syndicat des Petites et Moyennes Entreprises (PME, qui comptent les entreprises de moins de 500 salariés). “Talents, IA, transition écologique : Comment réussir 2024 ?” était le titre de cette journée où est également intervenue la première ministre Elisabeth Borne.
1 – “Réduire la paperasse” et les droits des salariés
Le ministre a déroulé un discours banal quand un politique parle du monde du travail, le genre de discours qu’on pourrait confier à une IA : “Quand on met des bâtons dans les roues des PME, qu’on ajoute des règles, des normes, des obligations, de la paperasse, des contraintes administratives, c’est absolument insupportable !” s’est-il exclamé. “Il faut vraiment être un politique totalement déconnecté du monde de l’entreprise, des PME et des petites entreprises, pour ne pas comprendre qu’une des premières demandes d’un chef d’entreprise aujourd’hui, c’est qu’on arrête de l’emmerder et qu’on lui simplifie la vie”, a-t-il ajouté. Il a annoncé souhaiter “regarder comment on peut réduire l’écart entre (le salaire) brut et net “ ainsi que “le poids des cotisations”. Rien de nouveau sous le soleil : la “simplification” est l’un des totems du macronisme, et la réduction des cotisations sociales l’a également été.
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Droit du travail : les prochaines saloperies du gouvernement - Frustration Magazine
Alerte : Le gouvernement compte rendre le travail encore plus insupportable, le chômage invivable et nous forcer ainsi à tout accepter.
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