LOGEMENT : Le gouvernement sacrifie le droit au logement !
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La loi de finance 2024 définitivement adoptée à l'Assemblée Nationale fin décembre après un énième 49.3 laisse comme dans les précédents gouvernements la part du pauvre au logement, principalement le logement social.
En matière de logement, l'austérité reste de mise ; le privé et le logement intermédiaire bénéficient de facilités tandis que le logement social est complètement abandonné par l'Etat, aucun ministre du logement à ce jour dans le gouvernement Attal !
La vague de froid qui a commencé début janvier met en lumière la détresse des sans-abris et des plus précaires (1): 3000 enfants sont à la rue, beaucoup d’étudiants ne mangent pas à leur faim et plus globalement la liste des familles en attente d'un logement social s'allonge encore plus.
Cet état des lieux souligne l'urgence d'investir massivement dans la construction (2) de centaines de milliers de logements HLM, de se réengager dans l'aide à la pierre et renforcer les aides aux logements.
Toujours moins pour les familles les plus modestes !
Une nouvelle fois en cette année 2024, le gouvernement décide sciemment de sacrifier le logement social au profit du logement privé, et comme l'a fait la nouvelle ministre de l'Education Nationale Oudéa Castera à propos de l'école, de s'appuyer ensuite sur le mauvais état des HLM pour stigmatiser et abandonner un peu plus le logement social.
Il est primordial de rehausser le logement au rang des grands travaux de notre pays et de garantir à tous un"chez soi" en construisant une sécurité sociale du logement.
Mais Gabriel Attal dans son discours d'orientation a surtout laissé la porte ouverte à un assouplissement de la loi SRU, en suggérant d’inclure les logements intermédiaires, destinés à la "classe moyenne", dans le quota de 25 % de logements sociaux que les communes doivent produire, l’idée étant de «faire évoluer le logement social pour qu’il réponde davantage aux classes moyennes». La réaction, de l’Union Sociale pour l’Habitat (quand on sait que le 1 % patronal vient de la force de travail des salarié-es), ne s’est pas fait attendre. «Rien n’est avancé pour accélérer la production de logements sociaux», tombée à 82 000 en 2023, au plus bas depuis 2005, et «répondre aux 2,6 millions de demandeurs» est impossible, a déploré le représentant des HLM. «Le soutien au logement intermédiaire, dont les loyers sont bien trop élevés pour une grande majorité des classes moyennes, ne peut y répondre. Aujourd’hui, seuls 3 % des ménages en attente de logement social y sont éligibles compte tenu de leurs ressources.»
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