Julian ASSANGE : vers un abandon des poursuites ?
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Affaire Julian Assange : Son avocate confiante d’un éventuel abandon des poursuites par les États-Unis
LIBERTÉ DE LA PRESSE - L’épouse et avocate de Julian Assange a qualifié de « bon signe » la possibilité d’abandonner les poursuites par les Etats-Unis contre le fondateur de WikiLeaks
Lueur d’espoir. Au cinquième anniversaire de son arrestation, Julian Assange pourrait voir son avenir s’éclaircir. Son épouse a qualifié de « bon signe », ce jeudi, l’examen par les Etats-Unis d’une demande faite par l’Australie d’abandonner les poursuites contre le fondateur de WikiLeaks.
La veille, le président américain Joe Biden avait déclaré dans une interview que Washington examinait une requête de l’Australie plaidant pour un effacement des charges qui pèsent sur Julian Assange, originaire de ce pays.
« Dans la bonne direction »
« Il semble que les choses pourraient enfin aller dans la bonne direction après cinq ans à la prison de haute sécurité de Belmarsh et 14 ans depuis qu’il a perdu sa liberté », a réagi son épouse et avocate, Stella Assange, dans un entretien avec la BBC.
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Affaire Assange : Joe Biden dit « considérer » l’abandon des poursuites pour espionnage contre le lanceur d’alerte
Avec le soutien du Premier ministre Anthony Albanese, le Parlement australien a adopté une motion appelant à la fin de la saga judiciaire concernant Julian Assange
Le président américain Joe Biden a déclaré mercredi que les États-Unis « considéraient » la demande de l’Australie d’abandonner les poursuites pour espionnage contre le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange. Le Parlement australien a adopté une motion en février, avec le soutien du Premier ministre Anthony Albanese, qui appelle à la fin de la saga judiciaire concernant Julian Assange. Ce ressortissant australien, arrêté il y a exactement cinq ans au Royaume-Uni, est détenu dans une prison londonienne et lutte contre son extradition vers les États-Unis.
Près de deux siècles de prison encourus
« Nous la considérons » actuellement, a répondu Joe Biden à une question d’un journaliste sur l’existence d’une réponse américaine à cette demande australienne. Le président américain, qui marchait vers le Bureau ovale de la Maison Blanche avec le Premier ministre japonais Fumio Kishida (en visite d’État mercredi), n’a pas donné davantage de détails.
L’extradition de Julian Assange a été demandée par les États-Unis où il encourt 175 ans de prison pour avoir publié à partir de 2010 plus de 700 000 documents classifiés sur les activités militaires et diplomatiques américaines, en particulier en Irak et en Afghanistan. La justice britannique a demandé fin mars de nouvelles garanties aux États-Unis au sujet du traitement qui serait réservé à Julian Assange s’il était extradé, faute de quoi elle pourrait accorder au fondateur de WikiLeaks un dernier recours au Royaume-Uni. Pour les soutiens de Julian Assange, sa bataille judiciaire représente un combat pour la liberté de la presse.
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