LA « SMICARDISATION » DES SALARIÉS
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Les promesses n'engagent que ceux qui y croient :
« Le gouvernement entend désmicardiser la France »
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« On est payés au ras des pâquerettes » : cinq salariés rémunérés juste au-dessus du SMIC racontent leur sentiment de « déclassement »
Alors que le gouvernement entend « désmicardiser la France », une auxiliaire de puériculture, une fleuriste, une coiffeuse, un CPE et une factrice, déçus de leur faible progression salariale, témoignent du manque de "valorisation" de leur travail.
C’est l'un des principaux objectifs du gouvernement Attal : "désmicardiser la France". En 2023, près d'un salarié sur cinq (17,3%) était rémunéré au smic. Un niveau jugé "historique" par la Dares, le service des statistiques du ministère du Travail. Les huit revalorisations du salaire minimum depuis 2021, qui est indexé sur la hausse des prix, l'ont porté à 1 766,92 euros brut par mois pour un temps plein (soit 1 398,69 euros net).
Mécaniquement, les bas salaires qui se trouvaient légèrement au-dessus du smic ont été progressivement rattrapés par celui-ci, entraînant un tassement des grilles salariales. En parallèle, le Premier ministre a assuré le 27 mars qu'il fallait "revoir le système des allégements de cotisations" patronales qui, en l'état actuel, n'incite pas suffisamment les entreprises à augmenter les petits salaires, selon lui.
Dans ce contexte, les hausses de salaires figureront parmi les principales revendications des syndicats dans les cortèges des manifestations du 1er-Mai. A cette occasion, franceinfo s'est plongé dans les fiches de paie de cinq salariés payés "quasiment au smic". Face à leur faible progression salariale et au manque de "valorisation" de leur expérience, ils témoignent de leur "démotivation".
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