Jeux Olympiques Paris 2024 : mais où sont passées Sophie BINET et la Confédération CGT ?
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Par G.DS, membre de la commission luttes du PRCF et syndicaliste des transports
– Les Jeux olympiques de Paris se terminent et laisseront place dans deux semaines aux Jeux paralympiques, et alors que la confédération CGT et sa secrétaire générale Sophie Binet avaient promis en 2023 « pas de retraits = pas de J.O. », au sujet de la contre-réforme des retraites exigée par l’Union européenne et imposée par Macron, on se demande aujourd’hui où est passé tout ce beau monde. Sachant par ailleurs que le sieur Bernard Thibault, ex-secrétaire général de la CGT, européiste convaincu devenu une « huile » du Comité olympique français se chargeait par avance, au prix d’un traitement qui n’était pas petit, de « lisser » le terrain social de l’avant et du « pendant » J.O… !
« ces JO n’ont pas été un prétexte pour déroger au droit du travail » Bernard Thibault, ex secrétaire de la CGT, président du comité de suivi de la charte des JO
Nous avons tous, ou presque, au moins une fois vibré lors des ces JO pour tel ou tel athlète, qu’il soit français ou non. Et nous saluons le travail de tous ces techniciens et ouvriers de l’ombre qui n’ont cessé d’œuvrer à la réussite de l’évènement et qui, dès lundi matin étaient sur le pont pour préparer les Jeux paralympiques.
Il aurait évidemment été dommage, et les travailleurs de France en aurait été les premiers à le regretter, que ces JO ne puissent se dérouler dans de bonnes conditions de sécurité pour tous même si nous persistons à dire que le sport capitaliste à milliards, que le chauvinisme à tous les repas, que l’archi-domination étouffante de la langue anglaise dans la capitale présumée de la Francophonie, que le bannissement des drapeaux russe et biélorusse et l’accueil réservé au drapeau du boucher Netanyahou, que la cérémonie d’ouverture inutilement provocatrice ont fait que ces J.O. ne pouvaient pas être les J.O. de militants conscients du mouvement ouvrier de classe alors que parallèlement on nous dit que la France est surendettée, qu’ « il n’y a plus d’argent » pour les salaires, les retraites et les services publics et que, en fait de « grande fête universaliste », la France macroniste est aux avant-postes, en France même des lois liberticides et de la xénophobie d’Etat, à l’international de la marche à la guerre tous azimuts derrière l’UE, l’OTAN et l’hégémonisme étatsunien.
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