43ème congrès du FLNKS : le combat pour l’indépendance nationale est juste et le chemin bordé d’embûches
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Le congrès du FLNKS: Un congrès en pleine période néocoloniale
Le FLNKS (Front de Libération Nationale Kanak et Socialiste) a tenu son 43ème congrès du 30 août au 1er septembre derniers à Koumac, dans le nord de la Kanaky/Nouvelle Calédonie. Le congrès a eu lieu dans des circonstances particulières, en premier lieu la situation délétère du territoire, provoquée par Macron et les loyalistes à sa botte avec cette volonté d’en finir avec le gel du corps électoral, de faire en sorte que toute perspective d’indépendance soit annulée et que le peuple kanak soit minoritaire sur son propre sol. Nous avons écrit sur ce sujet au printemps dernier et rien n’a changé, ni dans la situation, ni dans notre analyse : la France néocoloniale de Macron est seule responsable de l’insurrection, par ses décisions politiques, par ses réponses par la force où les gendarmes étaient accompagnés de supplétifs, des colons armés. Depuis, la situation est plus calme, mais les raisons des insurgés sont plus que jamais vivaces et, de plus, la situation économique s’est encore aggravée avec la fermeture des mines de nickel qui jette des milliers de Kanaks au chômage.
Remettre en place une direction
Une situation particulière ensuite parce que la raison principale de la convocation de ce congrès extraordinaire est la gouvernance du FLNKS. Comme son nom l’indique, c’est un front, qui regroupe quatre organisations politiques, l’Union Calédonienne et le Palika (Parti de Libération Kanak), les deux principales, ainsi que l’UPM (Union Progressiste en Mélanésie) et le RDO (Rassemblement Démocratique Océanien). A partir de 2001, il a été décidé de supprimer la présidence du FLNKS (le titulaire était alors Roch Wamytan de l’UC) et de donner la direction à chacune des composantes à tour de rôle. Une situation que le RDO, en charge de la direction tournante, trouve insupportable, c’est pourquoi il a convoqué le congrès. Aloisio Saiko, son président, résume ainsi la position du RDO : « Qui est le chef ? Qui parle ? Le bureau politique, qui, jusqu'alors, était chargé d'exécuter vos orientations, vos différentes motions, est arrivé à ses limites ! ».
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Le Palika et l'UPM n’ont pas participé pas au congrès du FLNKS
Ni l'UPM, ni le PALIKA n’ont participé au congrès du FLNKS qui doit se réunir vendredi et samedi à Koumac. C'est un véritable coup de tonnerre pour la coalition indépendantiste.
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Nouvelle-Calédonie : la nomination de Christian Tein à la tête du FLNKS va-t-elle interférer dans l'instruction de son dossier ?
En détention provisoire à la prison de Mulhouse-Lutterbach (Haut-Rhin) dans le cadre des émeutes en Nouvelle-Calédonie, Christian Tein a été nommé à la tête du Front de libération nationale, kanak et socialiste (FLNKS) le 31 août dernier. "Pas d'effet juridique" selon certains, un argument potentiel devant la justice européenne selon d'autres... Cette nomination pose beaucoup de questions.
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