GÉORGIE : USA et UE re-tentent le « coup de Maïdan »
/image%2F1449569%2F20241216%2Fob_215bb4_usa-georgie-ue.jpg)
/image%2F1449569%2F20241216%2Fob_4f2a0b_pardem.jpg)
Par Joël Perichaud, Secrétaire National du Pardem aux relations internationales
Depuis près de deux semaines, de violentes manifestations soutenues par l'Union européenne et les États-Unis s'efforcent de chasser le parti au pouvoir, Rêve Géorgien (RG). Salomé Zourabichvili, l’ex-présidente de la Géorgie, qui était en mauvaise position lors du premier tour de l’élection présidentielle, et l’instigatrice des manoeuvres visant à faire tomber le gouvernement de Rêve Géorgien, arrivé en tête, a été remplacée par Mikhaïl Kavelachvili. Le nouveau président de la République de Géorgie, seul en lice, a été élu par le collège électoral samedi 14 décembre en recueillant 224 voix sur les 225 exprimés. Ce scrutin a été boycotté par les oppositions au parlement légitimement élu et mis en cause par l’ex-présidente pro-européenne Zourabichvili… qui a déclaré qu’elle ne « qu’elle ne quitterait pas son poste »… L’Union européenne ne recule devant rien pour imposer son système supranational.
L'annonce par le Premier ministre géorgien, Irakli Kobakhidzé, de la suspension des négociations avec l'Union européenne (UE) concernant l'adhésion de son pays a été l'élément déclencheur immédiat des combats de rue devant le parlement à Tbilissi. Kobakhidzé, dont le parti a récemment remporté les élections, a déclaré qu'il interrompait les discussions en raison du « chantage et de la manipulation constants » exercés par l'UE. Mais pour les pro-européens et « l’’Occident global » (USA, UE et pays inféodés à Washington), leur échec électoral est dû forcément à des fraudes et à l’ingérence russe. En effet, comment pourraient-ils concevoir que des peuples ne soient pas irrésistiblement attirés par les « valeurs » de l’UE ?
Reprenons. Au début de l'année, l’UE a gelé le processus d’adhésion de la Géorgie et réduit son soutien financier, après que Tbilissi a adopté une « loi sur les agents étrangers » . Bruxelles a insisté pour que cette loi soit abrogée … Mais ce n'était pas l’exigence la plus importante.
LIRE LA SUITE :