CUBA : Biden, Trump, pas un mieux que l’autre
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Il existe une liste, établie par les États-Unis, des pays qui soutiennent ou parrainent le terrorisme.
Bien que cette liste soit étasunienne elle s’applique de façon extraterritoriale, car il est prévu de lourdes sanctions pour les organismes financiers du monde qui ont, pour la plupart, des implantations aux États-Unis, s’ils collaborent avec les pays de cette liste.
A la fin de son premier mandat, Trump avait inscrit, sans bien sûr pouvoir le justifier, Cuba sur cette liste, renforçant ainsi les effets du blocus qui dure depuis plus de 63 ans.
Biden, 6 jours avant la fin de son mandat, le 14 janvier, retire Cuba de cette liste. Trump le jour de son investiture, le 20 janvier, annule la décision de Biden et remet Cuba dans cette liste.
On ne peut que constater la malhonnêteté et la perversité de ces deux présidents : Biden qui ne remet pas en cause la décision injuste de son prédécesseur pendant tout son mandat sauf 6 jours avant de rendre la main, et Trump qui, dès sa prise de pouvoir, supprime immédiatement cette décision, ce que Biden devait savoir d’avance. 6 jours de répit pour Cuba : une honte !
Aucun de ces deux présidents ne peut argumenter pour avoir inscrit ou maintenu Cuba sur cette liste. L’histoire nous montre que Cuba a toujours combattu le terrorisme, en en étant en plus victime, notamment par des terroristes payés et protégés par les Etats-Unis eux-mêmes. Un comble.
L’argument que nous connaissons est que le système social et politique que la population cubaine a choisi depuis la Révolution de 1959 pourrait être un mauvais exemple pour d’autres pays s’il réussissait. Il faut donc l’empêcher de réussir par tous les moyens, le blocus et l’inscription sur cette liste étant les moyens les plus lourds pour contrer le développement économique, commercial et financier de Cuba.
Avec ce nouveau président, entouré des capitalistes les plus riches du monde, L’Europe et la France risquent de découvrir ce que c’est que de subir des décisions extraterritoriales et un » blocus » commercial et financier généré par des droits de douane importants.
Nous devons continuer de nous battre sans relâche pour mettre fin à ces mesures injustes et injustifiées et obtenir que Cuba puisse se développer sans entrave.
Nous continuons aussi notre appel aux dons pour aider Cuba dans le domaine de l’énergie électrique.
Pour faire un don, cliquer ici :
https://don.cubacoop.org/Urgence-Energetique-APPEL-HUMANITAIRE
Merci pour votre participation.
Comme chaque semaine je vous laisse découvrir les articles de notre site qui relatent la réalité cubaine et l’activité de notre association et je vous en souhaite une bonne lecture.
Michel Humbert
Vice-président de Cuba Coopération France
PLUS D’INFORMATIONS :
Le 16 janvier 2025 :
Ne pas prendre ses désirs pour la réalité !
« La révolution est morte et enterrée » titrait ses derniers jours le quotidien LE FIGARO. De nombreux autres organes d’information (sic), parlent « d’une Ile au bord de l’effondrement », « Cuba a échoué, c’est foutu ! » Thèmes quelquefois repris par des amis de Cuba.
Oui, Cuba, sa population, souffre aujourd’hui. Et cela pour une seule et unique raison : l’état de siège cruel, anachronique et illégal, la guerre qui lui est menée par les États-Unis et qu’acceptent sans sourciller la plupart des gouvernements des pays occidentaux, dont la France.
La révolution vient de fêter ses 66 ans de résistance et de luttes pour son droit à la souveraineté et au développement. Dans un contexte national marqué par des pénuries de produits, y compris alimentaires, des limitations de services, des défaillances du système électrique national, ainsi que par les conséquences d’événements climatiques extrêmes, la nation antillaise a réussi à maintenir sa cohésion en 2024 et à faire avancer les actions visant à résoudre les déficiences internes et à revitaliser son économie. Cela a été possible grâce au soutien majoritaire du peuple cubain à son héroïsme à sa créativité. Le 20 décembre dernier, 500.000 Cubains se rassemblaient aux côtés du Président Diaz Canel, et des autres dirigeants, devant l’ambassade des Etats-Unis, pour exiger la fin de la guerre menée par les États-Unis contre leur pays !
Dans cette lutte souveraine, Cuba bénéficie du soutien de gouvernements, de mouvements sociaux, d’organisations syndicales, de militants de la solidarité, de personnalités et de nombreux ressortissants vivant dans d’autres parties du monde. Nous sommes de ceux-là !
Plus que jamais nos amis cubains ont besoin que l’on fasse connaître les raisons profondes de leurs difficultés, et qu’on leur apporte notre soutien. Leur combat est aussi le nôtre.
Bonne lecture des intéressants articles de votre Lettre.
Bien cordialement,
Roger Grévoul
Président Fondateur de Cuba Coopération France