L’ÉTAT ET L’ÉCOLOGISME CONTRE LES PAUVRES
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Avant de commencer à parler de notre premier sujet de l'année, bonne année 2025 à tous. L'année 2024 fut difficile, mais soyons honnête, rien ne peut nous faire dire que cela ira beaucoup mieux en 2025. D'autant que les nouvelles commencent déjà assez mal avec l'Ukraine qui coupe le gaz russe par son territoire à l'Europe. Mais nous reviendrons sur les questions énergétiques dans un autre texte. Les mauvaises nouvelles sont nombreuses déjà en ce début d'année, surtout pour les plus pauvres. En effet, on ne peut que constater qu'il y a comme un extrême acharnement à taper sur les populations les plus faibles et les plus martyrisées du pays sur le plan économique. Rien ne nous étonnera plus avec l'idéologie néolibérale ou ordolibérale qui guide les « élites » du pays depuis maintenant 50 ans. Mais cette focalisation sur les populations victimes de la globalisation confirme l'intuition d'Emmanuel Todd sur le sujet. Il y a comme un effet de compensation de l'impuissance publique de nos dirigeants par l'action contre les plus faibles.
Au lieu d'essayer de récupérer le gouvernail en sortant des contraintes européennes, nos politiques tapent de plus en plus fort sur la population trop rétive à leurs yeux au merveilleux monde inepte qu'ils nous ont concocté inlassablement pendant deux générations. Il semble qu'il soit plus simple pour eux de faire la police, et de chercher des boucs émissaires misérables à leurs échecs, que de se remettre en question, eux et leur idéologie. Nous en avions d'ailleurs déjà parlé dans la France et son modèle aztèque. Alors, pour les mauvaises nouvelles, commençons par l'absurdité du travail obligatoire pour les bénéficiaires du RSA. Rappelons tout d'abord qu'on ne vit pas bien avec un RSA, c'est même loin d'être le cas. Ensuite, contrairement aux idées reçues, toutes les personnes pouvant bénéficier en théorie du RSA ne le demandent pas forcément. Un tiers des foyers pouvant en bénéficier en théorie ne le demande pas. On est donc très loin de la présentation qui en est faite régulièrement sur son côté parasitaire fainéant des crétineries libérales.
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