[OPINION] APRES LA SYRIE, L'ALGÉRIE ? – Par Bernard Deschamps
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Par Bernard Deschamps
Une campagne d’une rare violence se développe contre l'Algérie dans la presse française et sur les réseaux sociaux. Elle s’est amplifiée avec l’emprisonnement intolérable de Boualem Sensal et la chute de Bachar al Assad. Tout se passe comme si, à partir de faits réels instrumentalisés, une opération était en cours afin de préparer l’opinion publique à une éventuelle intervention extérieure pour abattre le régime algérien. Au point que certains commentateurs s’interrogent : « Après la Syrie, l’Algérie ? ».
Réalité ou fiction ? Qui est à la manœuvre ?
L’exploitation médiatique de la récente arrestation à Brest, Échirolles et Montpellier de trois youtubeurs qualifiés « d’influenceurs » qui ont menacé de mort des opposants au régime algérien, interroge.
S’agit-il, comme l’affirment le ministre Retailleau et l’extrême-droite, d’une opération lancée sous l’autorité du Président Tebboune par les services secrets algériens ; ou bien, comme l’écrit Le Monde (1), d’initiatives criminelles d’individus exaspérés par le climat actuel anti arabe et anti musulman, « qui ont basculé depuis quelques mois dans un nationalisme extrême et belliqueux ». Ce qu’indique également Abdou Semmar qui vit en France depuis 2019. Il a été journaliste à Midi libre, Le Temps d'Algérie et El Watan, et il a fondé le site de média en ligne Algérie Part : « Ces influenceurs n’étaient pas politisés au départ. Ils s’intéressaient à des sujets sportifs, familiaux, sociaux. Ils ne sont entrés en politique qu’à partir de 2023-2024… » (2). Leurs diatribes criminelles sur les réseaux sociaux n’ont pas eu d’écho dans la grande presse, jusqu’à ce qu’un certain Chawki Benzehra proche de « Reconquête » et de Marion Maréchal et qui se dit opposant au régime algérien, leur donne une large diffusion.
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