PRIVATISATION à la RATP bus : l’offensive brutale contre les travailleurs est lancée
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L’ouverture à la concurrence du réseau bus de la RATP a commencé le 12 novembre 2024 et va durer jusqu’à fin 2026. Île-de-France Mobilités a prévu d’échelonner l’attribution de « lots » pour éviter une agrégation des colères. À quand un plan de bataille pour faire reculer IDFM, la RATP et le gouvernement ?
Privatisation du réseau de bus francilien : diviser pour mieux régner ?
L’ouverture à la concurrence des services de bus francilien est un processus coordonné à l’échelle de l’Union européenne et mis en œuvre par les gouvernements successifs en France depuis plus d’une décennie. Le calendrier de cette ouverture à la concurrence avait été précisé par une loi de 2009, et La loi d’orientation des mobilités (LOM) du 24 décembre 2019 a ensuite déterminé le cadre social. Le conseil d’administration d’Île-de-France Mobilités a fait le choix, en février 2020, de valider le principe de la mise en concurrence et a divisé le réseau en de multiples lots dès 2023. Les transferts de salariés de la RATP bus vont ainsi concerner en moyenne 19 000 travailleurs, dont 15 000 conducteurs.
Ainsi, le 12 novembre 2024, les trois premiers « lots » de bus ont été attribués. L’entreprise Keolis a obtenu pour sept ans minimum le lot « Marne et Brie », tandis que CAP Île-de-France, filiale privée de la RATP, créée spécialement pour répondre à ces appels d’offres, a remporté pour six ans les lots « boucles Nord de Seine » et « Boucles de Marne » qui couvrent notamment les communes de Levallois-Perret, Clichy-la-Garenne, Saint-Ouen, Vincennes, ou encore Fontenay-sous-Bois. Les attributions des autres lots suivront, avec une date de mise en service de l’ensemble des 13 lots qui doit être effective en théorie à l’hiver 2026.
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