LA FIN DES ILLUSIONS [sur le blog de Descartes]
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« On peut sauter sur sa chaise comme un cabri en disant “L’Europe ! L’Europe ! L’Europe !” mais cela n’aboutit à rien et cela ne signifie rien. (…) On ne fait de la politique qu’avec des réalités » (Charles de Gaulle, 1965)
Il y a quelques semaines, un article du « Monde » avait appelé mon attention. L’article, intitulé « Caresser des chiens ou des lapins : quand les universités misent sur les rencontres animales pour déstresser leurs étudiants » (1) aurait pu passer pour un poisson d’avril si on n’était pas en janvier qui, il est vrai, se situe plutôt dans la saison des bêtisiers. Dans l’article en question, on explique doctement comment des universités françaises ont recours à la « médiation animale » (sic) pour combattre le stress chez leurs étudiants. Une association animalière amène ainsi depuis 2019 des animaux – chiens, lapins, cochons d’inde – pour que les étudiants puissent les toucher et les caresser. Il paraît que cela permet de combattre la terrible pression que nous universités-prisons exercent sur ces pauvres étudiants sans défense. L’idée, comme d’habitude, vient des Etats-Unis, comme tant de choses inutiles. Et avant que vous posiez la question, la distribution de doudous aux étudiants n’est pas encore prévue, mais cela pourrait venir.
J’ignore si la crème de la défense et de la sécurité européenne réunie en conférence à Munich du 14 au 16 février dernier se sont vus proposer de caresser un lapin ou un cochon d’inde. Mais les raisons de stresser ne manquaient pas. Lorsque vous vous êtes installé dans une parfaite bonne conscience, lorsque vous avez pris l’habitude de vous ériger en autorité suprême de ce qui est « bien » et de ce qui est « mal » et de donner des leçons au reste du monde, il est toujours très désagréable de se voir expliquer – qui plus est, par un péquenot venu de l’Ohio – que vous avez, vous aussi, des choses à vous reprocher.
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" On peut sauter sur sa chaise comme un cabri en disant "L'Europe ! L'Europe ! L'Europe !" mais cela n'aboutit à rien et cela ne signifie rien. (...) On ne fait de la politique qu'avec des réalités