Le RWANDA agresse le CONGO pour s’approprier ses ressources
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Par Joël Perichaud, secrétaire national du Pardem aux relations internationales
La guerre entre la République démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda est passée sous silence par les médias occidentaux. Depuis des années, la population de la région du Kivu subit les attaques et les destructions menées par les rebelles congolais du Mouvement du 23 mars (M 23), soutenu par l’armée Rwandaise, et par l'Alliance fleuve Congo (AFC), coalition politico-militaire de 9 groupes (dirigée par Corneille Nangaa, ancien président de la Commission électorale nationale indépendante et fondateur du parti «Action pour la dignité du Congo et de son peuple» (ADCP), dont le programme est la transformation de la RDC en un "pays d'affaires". L’objectif annoncé est le renversement du gouvernement de Félix Tshisekedi.
Comme en Palestine, un lent et long génocide se déroule en RDC. Plus de 6 millions de morts depuis 1998 (Amnesty International). Et, depuis quelques semaines, la situation s’aggrave. En effet, les rebelles du M23 et l’armée rwandaise occupent, depuis le 27 janvier 2025, la ville de Goma, capitale provinciale du Nord-Kivu, en violation du cessez-le-feu qu’ils ont signé avec la RDC. En témoigne le rapport du Groupe d'experts des Nations Unies sur la République démocratique du Congo, daté du 27 décembre 2024, qui résume comme suit les raisons de la violation du cessez-le-feu : « Au Nord-Kivu, un cessez-le-feu conclu entre la République démocratique du Congo et le Rwanda n’a pas empêché la coalition AFC-M23, disposant de l’appui constant de la Force de défense rwandaise (RDF), de s’étendre considérablement, notamment dans le territoire de Walikale, riche en minéraux. La RDF utilise une technologie militaire de pointe qui a assuré la suprématie militaire de la coalition AFC-M23 dans le Petit Nord. L’Angola et le Conseil de sécurité́ ont condamné ces actes, disant qu’elles étaient une violation du cessez-le-feu.
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