WASHINGTON déploie des forces proxy au XINJIANG pour saborder le projet d’infrastructure de la CHINE
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Par Mike Whitney
Le 21 décembre 2024
Un groupe séparatiste ouïghour qui a contribué à renverser le gouvernement de Bachar al Assad a déclaré son intention de retourner au Xinjiang afin de mener des opérations militaires contre la République populaire de Chine. L’annonce suggère que Washington et ses alliés se préparent à ouvrir un autre front dans une guerre globale qui a déjà plongé de grandes parties de l’Europe de l’Est et du Moyen-Orient dans le chaos. L’annonce a été la plupart du temps ignorée par les médias occidentaux, mais les analystes pensent que nous sommes peut-être entrés dans une nouvelle phase de la lutte de l’Amérique pour préserver son hégémonie décroissante, une phase dans laquelle la probabilité d’un affrontement direct entre les États-Unis et la Chine a considérablement augmenté.
De plus, si nous supposons que le sabotage du pipeline Nordstream par Washington a été conçu pour empêcher l’intégration économique de la Russie avec l’Union européenne, alors nous devons supposer que le même plan sera appliqué à la Chine. Washington utilisera ses mandataires ouïghours pour couper les artères critiques qui relient la Chine à l’Europe, bloquant ainsi la création d’une immense région de libre-échange qui saperait gravement l’influence régionale des États-Unis. Cela signifie que nous devons nous attendre à une vague d’attaques asymétriques contre des infrastructures vitales visant à empêcher le développement de l’emblématique initiative chinoise « les Nouvelles routes de la soie ». Comme toujours, la politique étrangère américaine est guidée par le credo despotique appelé la doctrine Wolfowitz qui stipule ce qui suit:
Notre premier objectif est d’empêcher la réapparition d’un nouveau rival, que ce soit sur le territoire de l’ex-Union soviétique ou ailleurs, qui représente une menace de l’ordre de celle posée autrefois par l’Union soviétique. Il s’agit d’une considération dominante qui sous-tend la nouvelle stratégie de défense régionale et exige que nous nous efforcions d’empêcher toute puissance hostile de dominer une région dont les ressources, sous contrôle consolidé, seraient suffisantes pour générer une puissance mondiale.
L’Asie centrale est la colline sur laquelle l’empire américain a choisi de mourir. Même ainsi, une superpuissance « acculée« , armée jusqu’aux dents et dirigée par des faucons voraces peut faire des dégâts considérables avant d’être mise au pas. Cela dit, l’accent mis par Washington sur l’Asie centrale est parfaitement compréhensible étant donné que la région est en passe de devenir la région la plus peuplée et la plus prospère du monde.
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