DISSOLUTION NUCLÉAIRE
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Partager la dissuasion nucléaire française est une impossibilité juridique et politique. A quoi joue Emmanuel Macron ?
Depuis 2018, Emmanuel Macron s’accroche à son obsession de mettre la dissuasion nucléaire de la France au service de l’Union européenne. Nous ne spéculerons pas sur les motivations de ce qui relève une fois de plus de la psychose, d’un rapport distordu à la réalité, si ce n’est des ambitions personnelles qui n’ont que peu de rapport avec les intérêts de la France. Nous republions notre article du 29 avril 2024 histoire de bien remettre les ICMB dans leurs silos.
Emmanuel Macron persiste dans son argutie de mutualisation de la dissuasion nucléaire avec les autres Etats membres de l’UE.
C’est une impossibilité totale. Le traité de non-prolifération des armes nucléaire (TNP) prohibe le transfert d’armes nucléaires, de leur système de contrôle et commandement et de toute technologie nucléaire militaire ou apparentée. Par “armes’" il faut comprendre système d’armes ou parties de systèmes d’armes.
“Le traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP), signé le 1er juillet 1968 à Londres, Moscou et Washington et entré en vigueur le 5 mars 1970, repose sur trois piliers: la non-prolifération, le désarmement et les utilisations pacifiques de l'énergie nucléaire. Il interdit aux cinq États dotés de l’arme nucléaire ayant fait exploser un engin nucléaire avant le 1er janvier 1967 (EDAN) – États-Unis, URSS, Royaume-Uni, Chine, France – de livrer du matériel ou des renseignements aux autres États, non dotés de l'arme nucléaire (ENDAN). Les derniers s'engagent à ne pas fabriquer d'armes nucléaires et à ne pas essayer de s'en procurer. L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) vérifie que les États signataires du traité respectent leurs engagements.”
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