GUERRE D’UKRAINE ET MENACE RUSSE : prétextes d’une marche forcée vers le FÉDÉRALISME EUROPÉEN
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Par Éric Denécé
La Realpolitik, caractérisée par la prise en compte réaliste des rapports de force, est de retour à Washington. On le constate avec la démarche de Donald Trump qui a repris contact avec Vladimir Poutine. Il a compris que la stratégie d’affaiblissement de la Russie conçue par les néoconservateurs de l’équipe Biden était un échec et que la guerre ne menait à rien. Trump a intérêt à y mettre un terme pour passer à autre chose. Il veut un deal avec Poutine, car il ne souhaite pas que les hydrocarbures et les terres rares russes partent en Chine. Il se serait même dit prêt à participer au développement de la Crimée et du Donbass.
Mais cette évolution n’est pas du goût de Zelenski et de son entourage parce que cela remet en cause leur mainmise sur l’Ukraine. Ils bénéficient étonnamment du soutien des Européens, dont on comprend mal ce qu’ils ont à gagner à la poursuite de la guerre. Leur obstination est d’autant plus funeste que les trois années écoulées ont montré que ce conflit était dévastateur pour l’économie européenne et que ses États membres étaient incapables d’assurer eux-mêmes leur sécurité comme de soutenir efficacement Kiev en matière militaire. En réalité, leur attitude s’inscrit dans le cadre d’une stratégie précise, conduite à l’insu des peuples européens.
Une obstination difficilement compréhensible
Plusieurs raisons peuvent expliquer l’étonnante attitude de va-t’en guerre des dirigeants européens et de leur slogan stupide de « Paix par la force ».
– En premier lieu, de nombreux éléments conduisent à penser que les Européens poursuivent la politique des néoconservateurs de l’ex-équipe Biden – à l’origine de ce conflit –, à leur instigation. En effet, les Démocrates, battus à plate couture lors des dernières présidentielles américaines sont en pleine déconfiture aux États-Unis. Le parti est à la dérive, se fissure et les chances de redressement à court terme sont minces. Trump, ayant tiré les leçons de la manière dont son premier mandat avait été saboté par les actions de l’État profond américain piloté par les familles Clinton et Obama, a, dès sa prise de fonctions, lancé toute une série d’actions (dissolution de l’USAID, reprise en mains de l’appareil d’État et de l’administration, recadrage des juges des juges, etc.) qui ne leur permettent pas de perturber efficacement son début de mandat – au moins pas avant les élections de mid term – comme ils l’avaient fait entre 2016 et 2020. Les Démocrates sont donc totalement impuissants. En revanche, divers éléments laissent entrevoir qu’ils s’emploient à saborder sa politique internationale en s’appuyant sur le Royaume-Uni et les États de l’Union européenne.
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