La DICTATURE internationale des deux fractions de la bourgeoisie- Par Gilles Questiaux
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La démocratie bourgeoise, représentative, libérale, de marché, n’est pas une démocratie du tout – et ne l’a jamais été. Tout au plus y a-t-il eu, comme à la Libération, des époques plus favorables que d’autres à l’expression de la classe ouvrière et à l’avancement de ses revendications de réformes économiques et sociales, qui portent essentiellement sur la limitation du taux d’exploitation du travail par le capital et sur le contrôle collectif des moyens de production. Mais la « démocratie » telle que nous la connaissons n’est le plus souvent que le masque de la dictature bourgeoise.
Mais dire ça ce n’est pas de simples mots, Il faut prendre au sérieux ce fait dont on s’accommode si tranquillement d’habitude, et ses conséquences. Continuer à vivre comme des esclaves c'est si confortable?
Que signifie le fait qu’une classe sociale exerce le pouvoir ? Qu’est ce qu’on veut dire par là ?
On veut dire que l’ensemble des institutions du soi-disant « État de droit » concourent à la dictature de cette classe sur les autres.
Et on ne veut certainement pas dire qu’il existe une espèce de parlement librement élu pour représenter cette classe et exercer le pouvoir en son nom et encore moins que les pauvres ont librement choisi parmi les riches qui se sont présentés pour les représenter. Lorsqu’il y a des parlements, c’est pour animer la fiction qu’il n’y a pas de classe sociale dirigeante, et contradictoirement que cette classe dirige les autres dans l’intérêt général de la société.
C’est encore moins le cas si cette classe est la classe ouvrière. On ne veut pas dire par exemple que des ouvriers, avec une décharge horaire par exemple, gouvernent. Ce sont les gestionnaires, les comptables, les communicants et les politiques professionnels qui gouvernent toujours, dans tous les régimes parce que les fonctions techniques d’administration et de gouvernement nécessitent des compétences variées mais spécialisées de niveau moyen qui devraient d’ailleurs en France pouvoir se trouver davantage parmi les bons élèves de BTS tertiaire, que parmi les cadets de la petite bourgeoisie recrutés dans les IEP. Mais ce qui compte c’est qu’ils gouvernent au nom de qui et dans l’intérêt de qui.
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