L’Union Européenne et le capitalisme contre le transport ferroviaire et pour L’INVASION DES CAMIONS : la sortie est urgente !
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La Suisse, pays ouest-européen où le transport ferroviaire est le plus développé, notamment pour les marchandises, s’apprête (sauf mobilisation populaire et décision politique rapides) à connaître une régression sans précédent : les camions reliant l’Allemagne à l’Italie, en transit chez nos voisins helvètes, ne pourront bientôt plus être chargés sur des trains. Avec pour conséquence d’apporter un nouvel afflux massif d’insécurité routière, d’usure à grande vitesse des chaussées routières, de pollution et de gaspillage énergétique irresponsables ce qui n’est pas sans provoquer de remous dans la presse helvète :
Suisse la souveraineté populaire pour imposer l’écologie versus le profit capitaliste
C’est la volonté populaire du peuple suisse, non entravée par l’Union Européenne qui laisse le pays libre de décider de sa politique de transports sans être entravé par les directives européennes, qui à l’issue d’un référendum tenu en 1994 dit « initiative Alpes) a été le point de départ de la forte incitation au ferroutage visant à éviter que des millions de camions ne traverse la Suisse pour relier les industries de l’Allemagne et de l’Italie. Le point de départ est l’adoption par votation populaire, le 20 février 1994, de l’Initiative pour la protection des régions alpines contre le transit routier. Cette initiative, portée par l’association du même nom, visait à protéger l’environnement alpin en limitant le trafic routier de marchandises à travers les Alpes suisses, un vote populaire intervenu contre l’avis du conseil fédéral et du parlement suisse gagné à 52%. Elle a été intégrée à l’article 84 de la Constitution fédérale suisse, qui stipule que :
-Le transit routier de marchandises peut être interdit si les objectifs ne sont pas atteints.
-Le trafic de marchandises transalpin doit être transféré de la route au rail dans la mesure du possible.
-Le nombre de camions traversant les Alpes doit être réduit à 650 000 par an dans un délai de 10 ans après l’acceptation de l’initiative (soit 2004).
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