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El Diablo

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Le blog Commun Commune est un blog indépendant des partis politiques et des syndicats - Sa ligne éditoriale est humaniste, progressiste et franchement euro-critique.  Il a vocation à nourrir le débat, y compris sur des sujets qui peuvent faire polémique, dans un esprit ouvert, hors tout sectarisme et tabous. Dans ce cadre, défenseur de la liberté d'expression, il donne à connaître des points de vue divers - hors tous propos racistes et/ou antisémites - y compris ceux qu'il ne partage pas forcément.

Si, par mégarde, un manquement à ces règles venait à apparaitre nous vous remercions de bien vouloir nous le signaler afin que nous procédions aux rectifications nécessaires. 

 

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« Celui qui combat peut perdre, mais celui qui ne combat pas a déjà perdu. »

Bertolt Brecht

Les vérités qu’on aime le moins à apprendre sont celles que l’on a le plus d’intérêt à savoir.

Proverbe chinois

Ça devient difficile d'être de gauche, surtout si l'on est pas de droite

Guy Bedos 

« Si tu trembles d'indignation à chaque injustice, alors tu es un de mes camarades. »

Ernesto Che Guevara

« Pour se protéger la bourgeoise inventera un antifascisme contre un fascisme qui n'existe pas »

Pasolini, « Écrits Corsaires »

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DÉCLARATION de l’ACADÉMIE FRANÇAISE

sur l'ÉCRITURE

dite « INCLUSIVE »

adoptée à l’unanimité de ses membres dans la séance du jeudi 26 octobre 2017

Prenant acte de la diffusion d’une « écriture inclusive » qui prétend s’imposer comme norme, l’Académie française élève à l’unanimité une solennelle mise en garde. La multiplication des marques orthographiques et syntaxiques qu’elle induit aboutit à une langue désunie, disparate dans son expression, créant une confusion qui confine à l’illisibilité. On voit mal quel est l’objectif poursuivi et comment il pourrait surmonter les obstacles pratiques d’écriture, de lecture – visuelle ou à voix haute – et de prononciation. Cela alourdirait la tâche des pédagogues. Cela compliquerait plus encore celle des lecteurs.

Plus que toute autre institution, l’Académie française est sensible aux évolutions et aux innovations de la langue, puisqu’elle a pour mission de les codifier. En cette occasion, c’est moins en gardienne de la norme qu’en garante de l’avenir qu’elle lance un cri d’alarme : devant cette aberration « inclusive », la langue française se trouve désormais en péril mortel, ce dont notre nation est dès aujourd’hui comptable devant les générations futures.

Il est déjà difficile d’acquérir une langue, qu’en sera-t-il si l’usage y ajoute des formes secondes et altérées ? Comment les générations à venir pourront-elles grandir en intimité avec notre patrimoine écrit ? Quant aux promesses de la francophonie, elles seront anéanties si la langue française s’empêche elle-même par ce redoublement de complexité, au bénéfice d’autres langues qui en tireront profit pour prévaloir sur la planète.

 

Archives

 

Publié par El Diablo

 

On se souvient de la place Maïdan, à Kiev, en 2014. De la foule protestant contre le gouvernement. De la réaction brutale des forces de l'ordre. Du bain de sang qui s'ensuit. Et finalement de la victoire des manifestants. Ils font chuter le gouvernement. Un nouveau régime s'installe en Ukraine, régime qui, comme les manifestants, aspire à la démocratie et regarde vers l'Europe.

C'est ainsi que les événements nous ont tous été relatés en 2014. Une étude vient de paraître, qui contredit une partie de ce récit, et inverse les rôles. Elle est signée par un Canadien d'origine ukrainienne, professeur à l'université d'Ottawa : Ivan Katchanovski. Son travail est publié par l'éditeur suisse Palgrave Macmillan, qui appartient au groupe anglo-allemand Springer. L'étude, en langue anglaise, longue de 266 pages, peut être téléchargée gratuitement sur le site de l'éditeur:

 

Ce que nous apprend Katchanovski avait déjà été suggéré auparavant, notamment par le magazine d'investigation de Canal+. L'avantage de ce nouveau travail tient au caractère scientifique de la démarche, qui analyse une par une la totalité des sources disponibles sur le sujet.

Sa conclusion est la suivante : le massacre de Maïdan, bien réel, n'a pas été provoqué par les forces de l'ordre, au service du régime en place, mais par des groupements infiltrés parmi la foule et agissant sous faux drapeau. Comme les journalistes de Canal+ l'avaient observé, il y avait bien des snipers cachés sur les toits, autour de la place Maïdan ; snipers n'appartenant pas à la police ; snipers qui ont tiré dans la foule pour y provoquer des victimes et susciter l'escalade dans la protestation contre le régime. Par ailleurs, les forces de l'ordre ne sont intervenues pour évacuer la place Maïdan que dans un second temps, en réponse à des attaques menées contre le parlement et le siège du parti au pouvoir. Ces attaques sanglantes ont été organisées par des groupes armés appartenant soit à l'opposition politique (le parti de la Patrie, de Ioulia Tymochenko), soit à deux milices nationalistes d'extrême-droite : Svoboda et Secteur droit (celles qui commettront ensuite le massacre de la maison des syndicats, à Odessa). Ce genre de manœuvres avait déjà été testé quelques semaines plus tôt par leurs auteurs. Katchanovski conlut que l'opération avait été organisée bien en amont dans le but de provoquer un bain de sang dont la responsabilité serait attribuée au pouvoir en place. Son travail s'en tient strictement aux acteurs ukrainiens ; il ne couvre pas les liens entre les auteurs de ce massacre et les services américains, très actifs dans l'affaire, notamment via Victoria Nuland. Katchanovski ne manque pas de rappeler que ce bain de sang est à l'origine de tous les événements qui ont suivi en Ukraine : le renversement du régime, la guerre du Donbass, l'annexion de la Crimée et, in fine, l'invasion russe.

En résumé : Maïdan, c'est l'assassinat de citoyens ukrainiens (des dizaines de tués, des centaines de blessés), commis par l'opposition politique (au service des USA) afin d'en attribuer la responsabilité au pouvoir et de prendre ensuite la place de ce pouvoir. Une manœuvre qu'on nomme aujourd'hui la révolution de la... dignité !

Il est à noter que l'étude de Katchanovski devait être publiée par l'éditeur britannique Routledge. Le contrat avait été signé. Mais l'éditeur a demandé à l'auteur de modifier son texte afin d'en faire un récit plus proche de la position des pouvoirs ukrainiens et occidentaux, et de mouiller la Russie. Katchanovski refusant cette injonction, Routledge a annulé le contrat.

SOURCE : Facebook

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