L'ALLEMAGNE SE PRÉPARE-T-ELLE À FAIRE LA GUERRE À LA RUSSIE ? IL FAUT ARRÊTER CETTE FOLIE !
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Le 26 mai 2025
Le chancelier Friedrich Merz veut porter, avec les armes allemandes, la guerre à la Russie. Merz a annoncé qu'il n'y avait plus de restrictions de portée pour les armes allemandes fournies à l'Ukraine. L'Ukraine a maintenant été autorisée à attaquer des « objectifs militaires dans l'arrière-pays russe » avec des armes à grande portée de l'Allemagne et d'autres pays de l'OTAN
À quel point est-ce irresponsable ?
Avec cette décision, Merz risque d'amener la guerre en Allemagne. Parce que si les armes allemandes - peut-être dans les futurs missiles Taurus - frappent les villes russes, alors cela équivaut à une déclaration de guerre contre Moscou.
Merz doit annuler cette décision immédiatement !
Nous avons besoin d'un référendum sur la politique ukrainienne du gouvernement fédéral, notamment sur l'interdiction de livraison de Taurus. Il est inadmissible que l'on décide de la guerre et de la paix sans tenir compte de l'opinion publique. Cette folie doit être stoppée !
Il faut arrêter cette folie !
Sahra Wagenknecht
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PANZERBRIGADE : l’Allemagne installe une brigade blindée tout proche de la Russie !
400 soldats allemands sont déjà sur le sol lituanien. Ils seront 5 000 d’ici deux ans. Et ce n’est pas un exercice.
Une brigade blindée allemande s’installe de façon permanente en Lituanie. Une première depuis 1945. Derrière ce déploiement inédit, une nouvelle stratégie militaire allemande face à la Russie se dessine, discrète mais lourde de sens.
Une « Panzerbrigade » à la frontière russe
Le 22 mai 2025, l’Allemagne a officiellement mis en service la 45e brigade blindée en Lituanie, baptisée « Panzerbrigade ». Un événement qui pourrait sembler mineur dans un agenda de défense, mais qui change en réalité tout. C’est la première fois, depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, que la Bundeswehr déploie une brigade entière de manière permanente à l’étranger. À l’Est, en plus. Pas à des milliers de kilomètres pour un théâtre d’opérations ponctuel, mais à deux pas de Kaliningrad. La menace est identifiée, nommée, et elle vient de Moscou.
Berlin a tranché. Le pacifisme d’après-guerre laisse place à une politique plus offensive, qui assume ses ambitions. Le nouveau chancelier Friedrich Merz ne s’en cache pas : « La Russie, sous sa forme actuelle, est une menace pour nous tous. » Et la riposte prend une forme concrète : des blindés, des bataillons d’infanterie, des chars Leopard, et bientôt 5 000 personnels stationnés à Vilnius.
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Panzerbrigade : l'Allemagne installe une brigade blindée tout proche de la Russie !
400 soldats allemands sont déjà sur le sol lituanien. Ils seront 5 000 d'ici deux ans. Et ce n'est pas un exercice.
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AUTRE LIEN :
80 ans après la guerre d'anéantissement d'Hitler à l'Est : l'Allemagne établit une brigade de combat contre la Russie en Lituanie
Avec l’établissement officiel d’une brigade de combat permanente en Lituanie, le gouvernement allemand dirigé par le chancelier Friedrich Merz et le ministre de la Défense Boris Pistorius ouvre un nouveau chapitre dans la résurgence du militarisme allemand. Lors d’une cérémonie militariste avec des chars Leopard, des obusiers, des avions de chasse et un défilé de soldats, Merz et Pistorius ont célébré le premier déploiement permanent de troupes de combat allemandes à l’étranger depuis la Seconde Guerre mondiale, au nom de la « paix, de la liberté et de la sécurité ». En réalité, il s’agit d’une partie intégrante des préparatifs de guerre contre la Russie.
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Ukraine : «plus aucune restriction» sur la portée des armements fournis, assure Friedrich Merz
« Il n’y a plus aucune restriction sur la portée des armes qui sont livrées à l’Ukraine, ni par les Britanniques, ni par les Français, ni par nous, ni par les Américains » a déclaré ce 26 mai le chancelier allemand Friedrich Merz, lors du Forum européen international organisé par la Westdeutscher Rundfunk Köln (WDR), un organisme public de radiodiffusion basé à Cologne, et qui se tient jusqu’au 28 mai.
« Cela signifie que l'Ukraine peut désormais se défendre, par exemple en attaquant des installations militaires en Russie », a-t-il ajouté, allant jusqu’à affirmer que contrairement à l’Ukraine, la Russie « attaque de manière absolument impitoyable des cibles civiles ». « Un pays qui ne peut faire face à un agresseur que sur son propre territoire ne se défend pas suffisamment » a-t-il par ailleurs justifié.
Des déclarations qui tranchent avec celles de son prédécesseur. Si l’Allemagne d’Olaf Scholz s’est hissée au second rang des soutiens militaires de Kiev, derrière les États-Unis, l’ex-chancelier allemand s’était montré prudent concernant l’autorisation – finalement faite – à Kiev de frapper en Russie. Autre point le distinguant de Merz : il avait opposé son refus catégorique de fournir à Kiev des missiles balistiques Taurus.
Merz « ouvert » aux livraisons de missiles Taurus
Ces armes, dont la portée peut atteindre 500 kilomètres, ont fait couler beaucoup d’encre dans la presse allemande – et britannique –, Olaf Scholz étant régulièrement interpellé quant à un éventuel feu vert de Berlin aux livraisons à l’Ukraine de ces missiles à longue portée.
Dans une interview à l’hebdomadaire Stern, publiée début novembre, Merz avait déclaré « rester ouvert » à la livraison à Kiev de ces armes, malgré les mises en garde russes. Le candidat à la chancellerie avait alors précisé que de telles livraisons pourraient s'effectuer « une semaine » après une levée conjointe des « limites de portée des armes existantes », si les « bombardements de la population civile » ne cessaient pas « dans les 24 heures ».
À la suite de ces propos, Merz avait assuré n’avoir adressé aucun « ultimatum » à Vladimir Poutine. Un mois après cette publication, il déclarait au quotidien Bild que Berlin pourrait fournir à Kiev – en coordination avec les États-Unis et les Européens – des missiles Taurus.
Armes à longue portée et mises en garde russes répétées
Le 12 mai, six jours après avoir été investi chancelier par le Bundestag, son gouvernement a annoncé mettre fin à toute communication publique concernant la livraison de matériel militaire à l’Ukraine, en particulier les missiles de croisière Taurus.
Moscou a mis en garde, à plusieurs reprises, que le tir sur la Russie d’armes à longue portée fournies à Kiev par les Occidentaux serait considéré comme une implication directe dans le conflit, mettant notamment en avant l’incapacité des Ukrainiens à opérer seuls ces armes. Vladimir Poutine avait également annoncé des « clarifications » de la doctrine nucléaire russe afin de permettre une riposte atomique en cas d’attaque de missiles.
Malgré tout, Joe Biden avait donné son feu vert à ces tirs dans la profondeur du sol russe à l’aide de missiles fournis par Washington. Dans la foulée, la Russie avait révélé son nouveau missile balistique hypersonique Orechnik lors d’un tir contre un site industriel militaire à Dniepropetrovsk. « Il y aura toujours une réponse » avait déclaré le 21 novembre le président russe, lors d’une adresse à la nation où il avait annoncé ce tir et évoqué de récents tirs en Russie de missiles ATACMS américain et de Storm Shadow franco-britanniques.
SOURCE : Presse internationale
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Poutine promet des «décisions appropriées» en cas d'utilisation d'armes occidentales de longue portée en Russie
Des tirs des forces ukrainiennes dans la profondeur du territoire russe signifieraient l’implication directe de l’Occident dans le conflit, a averti ce 12 septembre Vladimir Poutine, soulignant que cela en changerait la nature. Dans un tel cas de figure, la Russie répondrait avec des mesures «appropriées», a promis le président russe.
«L'armée ukrainienne n'est pas en mesure d'effectuer des frappes avec des systèmes modernes de haute précision à longue portée de fabrication occidentale sur le territoire de la Russie», a déclaré ce 12 septembre Vladimir Poutine, commentant la discussion parmi les alliés occidentaux de Kiev, notamment la Grande-Bretagne et les États-Unis, concernant «l'autorisation» donnée à l'Ukraine de frapper l’intérieur du territoire russe avec des armes à longue portée.
Pour le président russe, une telle escalade n'est possible que grâce à des renseignements satellites dont l'Ukraine ne dispose pas, c'est-à-dire des satellites des pays européens et des États-Unis, ce qui impliquerait l'OTAN.
«Seuls les militaires des pays de l'OTAN peuvent mettre en œuvre les plans de vol pour ces systèmes de missiles. Les militaires ukrainiens ne sont pas en mesure de le faire», a précisé Vladimir Poutine.
«Cela signifiera que les pays de l’OTAN sont en guerre contre la Russie»
Pour lui, il ne s’agit pas de permettre ou d’interdire à Kiev de frapper l’intérieur du territoire russe, déjà touché par des drones «et d’autres moyens». Il s'agit là d'armes de longue portée et de fabrication occidentale, ce qui est une «tout une autre histoire».
«Bien entendu, cela changera considérablement l’essence et la nature même du conflit. Cela signifiera que les pays de l’OTAN, les États-Unis et les pays européens, sont en guerre contre la Russie», a mis en garde le chef du Kremlin, rappelant que la Russie prendrait des «décisions appropriées» en fonction des menaces pesant sur le pays, compte tenu de la «nouvelle nature de ce conflit».
Les chefs des diplomaties américaine et britannique étaient à Kiev le 11 septembre, où ils ont réitéré leur soutien militaire à l’Ukraine. Le secrétaire d'État américain Antony Blinken a de nouveau déclaré que Washington étudiait la demande de Kiev de lever les restrictions sur les tirs de missile à longue portée en Russie et son homologue britannique David Lammy a promis des armements supplémentaires.
SOURCE : Presse internationale
MOSCOU - Le porte-parole du Kremlin a déclaré le 26 mai que l’annonce par le chancelier allemand de la levée des restrictions sur la portée des armes fournies à Kiev par les Occidentaux serait une décision «assez dangereuse» et «absolument en contradiction» avec les aspirations russes à parvenir à un règlement politique du conflit en Ukraine.