ÉNORME ESCALADE MILITAIRE : LES ÉTATS-UNIS VIENNENT DE FRAPPER TROIS SITES NUCLÉAIRES EN IRAN !
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Fordo, Natanz et Ispahan — trois installations nucléaires ou d’enrichissement stratégiques — ont été bombardées par l’aviation américaine la nuit dernière.
Les États-Unis deviennent officiellement cobelligérants, rejoignant Israël dans une attaque directe contre les infrastructures iraniennes, au mépris des conséquences géopolitiques mondiales.
Moyens utilisés : bombardiers furtifs B-2 Spirit équipés de bombes anti-bunker, capables de détruire des structures souterraines profondément enfouies.
Déclaration de Trump :
« Nous avons mené une attaque très réussie, notamment contre Fordow. Une charge complète de bombes a été larguée sur le site principal. Tous nos avions sont en sécurité et rentrent à la base. »
L’Iran promet des représailles immédiates, faisant planer le risque d’un embrasement régional — voire d’un conflit de plus grande ampleur au Moyen-Orient.
Le détroit d'Ormuz pourrait être coupé.
La diplomatie est mise de côté. C’est un tournant brutal, marquant la fin des canaux de négociation discrets et des efforts de désescalade.
Colère à Moscou et à Pékin : la Russie et la Chine condamnent fermement l’intervention, évoquant une violation grave du droit international.
Une catastrophe potentielle d’ampleur mondiale vient peut-être de commencer.
Georges Kuzmanovic
Président de République Souveraine
sur Facebook
Début d'un affrontement direct : les États-Unis bombardent les installations nucléaires iraniennes
Les États-Unis ont frappé trois sites nucléaires iraniens avec des bombes GBU-57A/B Massive Ordnance Penetrator et des missiles Tomahawk, dans leur première attaque directe contre l’Iran depuis 1979.
Dans la nuit du 22 juin, les États-Unis sont entrés pour la première fois depuis 1979 dans un affrontement direct avec l’Iran en frappant simultanément les centres nucléaires de Fordo, Natanz et Ispahan.
D'après Axios, des bombardiers furtifs B-2 Spirit, déployés plus tôt vers le Moyen-Orient, ont largué sur Fordo ce que le président américain Donald Trump a présenté sur X comme une « charge complète de bombes ». CNN, pour sa part, ajoute que les États-Unis ont employé des GBU-57A/B Massive Ordnance Penetrator (MOP), bombes également appelées « brise-bunkers », pesant environ 13,6 tonnes chacune, dont 2 700 kg d’explosif. De plus, l'État américain a utilisé une trentaine de missiles de croisière Tomahawk, lancés depuis des sous-marins, qui ont visé Natanz et Ispahan, selon le Daily Mail.
À Jérusalem, Benjamin Netanyahou a remercié Donald Trump et rappelé sa promesse du 13 juin de neutraliser ces sites « d’une manière ou d’une autre », soulignant la coordination totale avec l’armée israélienne.
Suite à l'attaque perpetrée contre les installations nucléaires iraniennes, Donald Trump, entouré du vice-président J. D. Vance, du secrétaire d’État Marco Rubio et du secrétaire à la Défense Pete Hegseth, a déclaré depuis la Maison Blanche que l’opération constituait un « succès militaire majeur ». Il a annoncé que les installations étaient totalement détruites et a averti qu’il restait de nombreuses autres cibles si Téhéran refusait la paix. « Soit la paix viendra, soit l’Iran connaîtra une tragédie bien plus grande que celle dont nous avons été témoins au cours des huit derniers jours », a-t-il indiqué.
Toutefois, d’après NBC, l’administration américaine anticipe une riposte iranienne dans les 48 heures, tandis que l’Autorité saoudienne de régulation nucléaire assure n’avoir relevé aucune hausse de radioactivité dans le golfe Persique.
Réaction de l’Iran et de la communauté internationale
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a vivement dénoncé sur X les attaques menées contre l'Iran par États-Unis : « Les États-Unis, membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, ont commis une violation flagrante de la Charte des Nations unies, du droit international et du traité sur la non-prolifération des armes nucléaires en attaquant les installations nucléaires pacifiques de l’Iran. Les événements de ce matin sont révoltants et auront des conséquences à long terme. Chaque membre de l’ONU doit être alarmé par ce comportement extrêmement dangereux, hors-la-loi et criminel. »
En réponse aux déclarations de Donald Trump sur l’ampleur des frappes, le directeur adjoint du service politique de la radiotélévision publique iranienne, Hassan Abedini, cité par la BBC, a indiqué que les trois sites nucléaires avaient été évacués depuis un certain temps. Il a précisé que les matériaux sensibles avaient été retirés en amont, de sorte que l’Iran n’aurait subi aucun dégât majeur.
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a également pris la parole sur X face à cette situation : « Je suis extrêmement alarmé par le recours à la force des États-Unis contre l’Iran aujourd’hui. Il s’agit d’une escalade dangereuse dans une région qui est déjà sur le fil du rasoir et d’une menace directe à la paix et à la sécurité internationales. »
Certains acteurs ont même déjà pris parti pour l'Iran, comme les Houthis : « Le Yémen va officiellement entrer en guerre. Maintenez vos navires à distance de nos eaux territoriales. »
Qu'est que la GBU-57A/B Massive Ordnance Penetrator ?
Le bombardement des installations nucléaires iraniennes marque la première utilisation opérationnelle de la GBU-57A/B Massive Ordnance Penetrator, la plus grande bombe conventionnelle au monde. Cet engin, testé à plusieurs reprises et admis au service de l’US Air Force depuis 2011, n’avait jamais été employé en combat avant cette attaque. La BBC rappelle que les essais ont eu lieu sur le polygone de White Sands, au Nouveau-Mexique.
Produite par Boeing, la MOP n’équipe que les forces armées américaines et n’a jamais été exportée.
Longue de six mètres, elle peut percer environ 61 mètres de profondeur avant d’exploser. Larguées successivement, plusieurs bombes s’enfoncent de plus en plus loin. Elles sont plus puissantes que la Massive Ordnance Air Blast, surnommée « la mère de toutes les bombes ». À ce jour, seul le bombardier furtif B-2 Spirit peut emporter ces « brise-bunkers ».
SOURCE : Presse internationale
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La Russie met en garde contre «une catastrophe nucléaire» et exige qu’Israël cesse ses attaques, déclare Nebenzia à l’ONU
Lors du Conseil de sécurité de l’ONU, ce 20 juin, la Russie a dénoncé les frappes israéliennes contre l’Iran, en particulier celles visant des installations nucléaires placées sous supervision internationale. Moscou les juge illégales, dangereuses, et susceptibles de provoquer une « catastrophe nucléaire » régionale. Elle exige leur arrêt immédiat.
Le représentant permanent de la Russie auprès de l’ONU, Vassili Nebenzia, a fermement condamné les attaques israéliennes contre l’Iran lors d’une réunion d’urgence du Conseil de sécurité, tenue ce 20 juin. Il a déclaré que « les frappes israéliennes intensives contre les installations civiles iraniennes sont absolument inacceptables et illégales au regard du droit international ».
Moscou exige « l’arrêt immédiat des bombardements et des frappes sur l’Iran, en particulier contre les installations nucléaires placées sous la protection de l’AIEA », a souligné Nebenzia. Il a mis en garde contre « une nouvelle catastrophe nucléaire, sans précédent, dans la région », affirmant que des sites civils liés au nucléaire étaient toujours sous le feu.
L’Occident accusé de complicité
Nebenzia a désigné les États-Unis, la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni comme « co-auteurs de l’agression israélienne », en raison de leur soutien diplomatique à Tel-Aviv et de leur pression sur l’AIEA. Il a notamment cité une déclaration du chancelier allemand Friedrich Merz, selon laquelle « Israël fait le sale boulot à notre place ».
Pour le diplomate russe, cette opération militaire est intervenue à la veille de nouvelles négociations entre Washington et Téhéran, traduisant un « mépris total pour les efforts diplomatiques » – y compris ceux de leur propre allié américain.
Appel à la désescalade et rôle de l’AIEA
Le directeur général de l’AIEA, Rafael Grossi, a rappelé que les inspections n’ont trouvé aucune preuve concrète d’un programme iranien d’armement nucléaire. Il a précisé que « l’AIEA est en mesure, grâce à un système de vérification robuste, de garantir qu’aucune arme nucléaire ne sera développée en Iran ».
Grossi a également cherché à rassurer sur les risques immédiats : « Le niveau de radiation à l’extérieur de l’installation de Natanz reste normal, sans impact radiologique sur la population », bien qu’une contamination interne au site ait été confirmée. Il a indiqué que les inspecteurs de l’AIEA retourneront en Iran dès que la sécurité sera assurée.
Un moment inattendu a marqué la séance : l’envoyée spéciale des États-Unis auprès des Nations unies, Dorothy Shea, a déclaré que « le gouvernement israélien a semé le chaos, la terreur et la souffrance dans toute la région ». La diplomate s’est rapidement corrigée, précisant qu’elle faisait en réalité référence à l’Iran. Ce lapsus n’a pas manqué de susciter des réactions dans la salle.
L’opération israélienne, lancée le 13 juin, a ciblé plusieurs sites militaires et nucléaires iraniens. En riposte, Téhéran a déclenché l’opération « Promesse véridique 3 ». Selon les autorités sanitaires, plus de 220 personnes ont été tuées en Iran et plus de 1 200 blessées en Israël.
La Russie appelle à une désescalade immédiate et se dit prête à jouer un rôle actif pour éviter « une guerre régionale dévastatrice », a conclu Nebenzia.
SOURCE : Presse internationale
Frappes américaines en Iran : Moscou dénonce une violation grave du droit international
La Russie dénonce les frappes américaines contre des sites nucléaires en Iran, les qualifiant de violation du droit international et de la Charte de l’ONU. Moscou met en garde contre une escalade qui menace la sécurité régionale et mondiale et appelle l’AIEA et le Conseil de sécurité à réagir rapidement avec une réponse claire et sans ambiguïté.
Le ministère russe des Affaires étrangères « condamne fermement » les frappes américaines contre des sites nucléaires iraniens dans la nuit du 22 juin. Selon le communiqué, la « décision irresponsable » de soumettre le territoire d’un État souverain à des bombardements de missiles et de bombes, « quels que soient les arguments avancés », « viole gravement le droit international, la Charte de l’ONU, les résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU qui a précédemment qualifié sans équivoque ce type d’actions d’inacceptables ». « Il est particulièrement préoccupant que ces frappes aient été menées par un pays membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU », a-t-il ajouté.
Le ministère russe des Affaires étrangères a également indiqué que ces frappes pourraient avoir des conséquences radiologiques. Bien que leur évaluation reste à faire, il est déjà « évident qu’une nouvelle spirale d’une dangereuse escalade vient de commencer et elle risque de saper davantage la sécurité de la région et du monde ».
Moscou attend une réponse « sans phrases évasives » de l'AIEA
Le ministère russe des Affaires étrangères a exprimé son inquiétude quant aux dommages causés au régime mondial de non-prolifération fondé sur le Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP). « Les frappes contre l’Iran ont porté un coup dur à la crédibilité du TNP et au système de vérification et de surveillance de l’AIEA qui en découle », souligne le communiqué.
La Russie attend également de la part de la direction de l'Agence internationale de l'énergie atomique une réponse rapide professionnelle et claire, « sans phrases évasives ni tentatives de se cacher derrière une "impartialité" politique ». Dans le même temps, le ministère russe des Affaires étrangères a appelé le Conseil de sécurité de l'ONU à réagir, soulignant la nécessité de rejeter les actions belliqueuses des États-Unis et d'Israël.
Dans la nuit du 22 juin, les États-Unis ont frappé des sites nucléaires iraniens à Fordo, Natanz et Ispahan à l'aide de bombardiers furtifs B-2 Spirit. Les forces aériennes américaines ont utilisé des bombes GBU-57A/B Massive Ordnance Penetrator (MOP), également appelées « brise-bunkers », pesant environ 13,6 tonnes chacune, dont 2 700 kg d'explosifs, ainsi que plusieurs dizaines de missiles de croisière Tomahawk.
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a condamné l'attaque américaine, qualifiant l'incident de « révoltant ». « Chaque membre de l'ONU doit être alarmé par ce comportement extrêmement dangereux, hors-la-loi et criminel », a-t-il déclaré. Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a également exprimé son inquiétude face à l'escalade « dangereuse » au Moyen-Orient, qui menace la sécurité internationale.
PI
Frappes américaines en Iran : Medvedev affirme que Washington s’est piégé lui-même
Le vice-président russe du Conseil de sécurité Dmitri Medvedev affirme que les frappes américaines n'ont pas atteint leur but initial : le programme nucléaire iranien continue, la population se rallie aux autorités, les Israéliens paniquent alors que les États-Unis se retrouvent isolés et entraînés dans une nouvelle guerre.
Dans un message publié sur Telegram, l’ancien président russe et actuel vice-président du Conseil de sécurité, Dmitri Medvedev, dresse un bilan sans détour des frappes américaines contre l’Iran. À ses yeux, loin d’avoir affaibli Téhéran, cette opération militaire a renforcé le pouvoir actuel, fragilisé Israël, et précipité les États-Unis dans une impasse stratégique. Il considère que les Américains, loin d’avoir pacifié la situation, se retrouvent maintenant entraînés dans un nouveau conflit, avec la perspective d’une opération terrestre.
D'après lui, les dégâts infligés aux infrastructures nucléaires iraniennes semblent minimes ou inexistants. « L’enrichissement des matériaux nucléaires et dorénavant, nous pouvons le dire ouvertement, la fabrication future d’une arme nucléaire se poursuivent », a-t-il indiqué. Ces frappes pourraient même encourager d’autres pays à livrer directement à l’Iran leur propre arsenal nucléaire, selon l'ex-dirigeant russe.
Sur le plan intérieur iranien, Dmitri Medvedev estime que le pouvoir politique, loin d’être affaibli, ressort consolidé des frappes américaines : « Le régime politique de l’Iran se maintient et selon toute vraisemblance, s'est renforcé. Le peuple se rassemble autour de ses dirigeants spirituels, même ceux qui auparavant ne leur étaient pas favorables. »
Dmitri Medvedev souligne également que la situation sécuritaire en Israël s’est aggravée, devenant la cible d’attaques. « Israël est sous le feu, des explosions retentissent, la population est en panique », assure-t-il, ajoutant qu'à l’échelle internationale, « la majorité absolue des pays du monde s’oppose aux actions d’Israël et des États-Unis ».
Le vice-président russe du Conseil de sécurité indique aussi que le président américain a renoncé à ses promesses initiales de paix : « Trump, qui s’est présenté comme un président pacificateur, a déclenché une nouvelle guerre pour les États-Unis. »
Il conclut son message sur un ton ironique, estimant que Donald Trump s’est définitivement éloigné de la possibilité d’obtenir le prix Nobel de la paix : « Avec un tel succès, Trump peut oublier le Prix Nobel de la paix malgré le fait que cette nomination est complètement corrompue. C’est un bon début, félicitations, Monsieur le président ! »
Dans la nuit du 22 juin, les États-Unis ont lancé une opération militaire contre trois sites nucléaires iraniens situés à Fordo, Natanz et Ispahan. Le président américain Donald Trump a qualifié ces frappes de « succès militaire », affirmant que les objectifs avaient été entièrement détruits. Il a également averti que d’autres frappes pourraient suivre si Téhéran refusait d'engager des négociations.
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a dénoncé l’attaque comme une violation du droit international et de la Charte des Nations unies, précisant que l’Iran se réservait le droit de répliquer par tous les moyens nécessaires.
SOURCE : Presse internationale
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Déclaration du porte-parole du ministère des Affaires étrangères chinois sur les frappes américaines contre les installations nucléaires iraniennes
Question : Le président américain Donald Trump a annoncé que les États-Unis avaient mené des frappes contre trois installations nucléaires en Iran : Fordow, Natanz et Ispahan. Quel est le commentaire de la Chine à ce sujet ?
Réponse : La Chine condamne fermement les attaques américaines contre l’Iran et les bombardements d’installations nucléaires sous garanties de l’AIEA. Les actions des États-Unis violent gravement les buts et principes de la Charte des Nations Unies et du droit international, et ont exacerbé les tensions au Moyen-Orient. La Chine appelle les parties au conflit, Israël en particulier, à parvenir à un cessez-le-feu dans les meilleurs délais, à garantir la sécurité des civils et à entamer le dialogue et les négociations. La Chine est prête à travailler avec la communauté internationale pour unir ses efforts, faire respecter la justice et œuvrer au rétablissement de la paix et de la stabilité au Moyen-Orient.
SOURCE : Global Times