La Commission européenne cherche la GUERRE et s’organise en conséquence
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Les humeurs d'Oli :
L’addition sera lourde pour chaque pays de l’UE, pour le budget de la France, pour chacun d’entre nous. La Commission européenne, servie avec zèle par les États membres, Macron en tête, nous fait entrer dans une économie de guerre. Traduction : le pognon pour les armes, produites en majorité par les États-Unis, au plus grand bonheur de Black Rock et ses actionnaires américains et européens !
Mais qui arrêtera le train fou qui menace d’écraser tout sur son passage ?
Petit à petit, par avancées successives, la Commission européenne (CE), c’est-à-dire la crème de l’oligarchie européenne, s’empare de la souveraineté nationale de tous les États-membres de l’Union, véritable mafia libre-échangiste néolibérale. L’UE a d'abord pris la main, via le Traité de Lisbonne, sur l’économie et s'est appropriée six « compétences exclusives », autrement dit des domaines dans lesquels des législations et des actes contraignants ne peuvent être adoptés qu’au niveau de l’Union européenne, et non par un État membre seul. Ils figurent dans l’article 3 du Traité sur le fonctionnement de l’UE (TFUE) : l’union douanière ; l’établissement de règles de concurrence pour le marché intérieur ; la politique monétaire (euro) ; la politique commune de la pêche ; la politique commerciale commune ; la conclusion d’accords internationaux.
En 1964, à l'occasion de l’arrêt Costa c./ENEL (1) rendu par la Cour de justice des communautés européennes (ancêtre de l'actuelle Cour de justice de l’UE (CJUE), l’UE mettait la main sur la justice par la « primauté du droit européen » sur les législations nationales qui stipule qu’en cas de « conflit » entre les normes nationales et les normes européennes, ce sont ces dernières qui s’appliquent. Après un lent grignotage et nombre de décisions opaques, l’UE a fini par mettre la main sur la santé via la création de la « Health Emergency Response Authority » (HERA) en 2022. (2)
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