Nouveauté : LA QUESTION COMMUNISTE, de Domenico Losurdo
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« Ce livre de Losurdo a quelque chose à voir avec l’ascension des hautes montagnes. Losurdo n’y occupe pas la place de l’alpiniste, mais celle de l’observateur. Il analyse l’action de ceux qui, au cours du siècle, ont tenté l’ascension. Il essaie de déceler les “faux pas” qui ont précipité la chute des uns ou ont égaré les autres à tel point qu’ils ont perdu de vue le sommet.
Mais Losurdo s’enquiert aussi et surtout des “chemins détournés” qui, contre toute attente parfois, ont permis de repartir à l’assaut de la montagne.
La “question communiste” au XXIe siècle n’est donc pas la réactivation d’un vieux dogme romantique ou la contemplation du bel idéal. Elle est reprise des luttes concrètes “contre le démantèlement de l’État social, pour la défense de la souveraineté de l’État, de l’indépendance nationale et du droit au développement”, luttes qui ne seront efficaces qu’à la condition d’avoir appris des échecs et des victoires d’hier. »
Extrait de la préface de Florian Gulli.
La presse en parle...
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La question communiste
Un livre inédit de Domenico Losurdo vient d’être publié
Juste avant sa disparition en 2018, le philosophe italien Domenico Losurdo avait rédigé un dernier ouvrage, La question communiste. Ce livre vient d’être traduit en français par les éditions Manifeste, avec le soutien de la Fondation Gabriel Péri. Avec l’autorisation de l’éditeur, Liberté Actus publie ici quelques extraits du chapitre Le communisme comme « utopie inversée » ?
Mythe et réalité de l’homme nouveau
Lorsqu’il visita Paris dans les mois qui suivirent immédiatement la Révolution de 1789, un observateur allemand de formation sobre et éclairée rapporta que le caractère des Français avait radicalement changé pour le mieux à la suite de la « transformation de la constitution politique » : le spectacle des grands rassemblements populaires, avec un ordre fondé non pas sur la contrainte mais sur l’autodiscipline, sans qu’il ne se produise « une seule action inconvenante ou illégale », tout cela le touchait jusqu’aux larmes. Dans l’enthousiasme général suscité par la chute d’un ancien régime largement perçu comme injuste et oppressif, l’élan vers la construction d’une nouvelle société donnait des ailes même aux espoirs les plus exaltés. C’est un phénomène qui s’est manifesté, de différentes manières, même outre-Atlantique, au cours de la guerre d’indépendance contre le gouvernement britannique qui a abouti à la fondation de la République nord-américaine. En effet, dans ce cas précis, la rhétorique du nouvel homme prenait des accents particulièrement retentissants. En 1782, un citoyen américain d’origine française décrivait ainsi « la société la plus parfaite qui existe actuellement dans le monde » : elle était habitée par « une nouvelle race d’hommes », dépourvue des « anciens préjugés ». Non seulement la noblesse héréditaire était absente, mais aussi la misère et la polarisation sociale ; les guerres de l’ancien régime et de la vieille Europe avaient également disparu. Et donc : « Unis par les liens de soie d’un gouvernement doux, nous sommes tous respectueux des lois, et non pas parce que nous craignons leur pouvoir, mais parce qu’elles sont justes ». C’est clair : « L’Américain est un homme nouveau, qui agit selon de nouveaux principes ».
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