Depuis l’arrivée de l’euro, les prix ont bondi
Cela fait cinq ans que l’euro est apparu (1er janvier 2002) dans nos porte-monnaie. Pour les vider, principalement ! La presse, ces dernières semaines, a relevé les augmentations de prix des produits et services de première nécessité entre 2001 et 2006 : « principal enseignement : les prix des produits de base ont bel et bien explosé. » indique le Parisien, confirmant ce que tous, nous constatons tous les jours.
Dès son lancement, l’euro n’a qu’un seul objectif : casser le "coût" du travail, s’en prendre à toutes les conditions d’existence des travailleurs, des jeunes, des mères de famille. Et cela, sous la menace permanente brandie par la Banque centrale européenne de « réaction rapide et préventive », selon la formule de son président combattant les « accords salariaux inflationnistes ».

Les autres candidats, situés "à gauche de la gauche" préfèrent se revendiquer défenseurs d"une hypothétique " Europe sociale". Hormis Arlette Laguiller et Olivier Besancenot qui ont toujours confondus "nation" avec " chauvinisme", le PCF, pourtant fer de lance du NON à Maastricht en 1992, est depuis rentré dans le rang du politiquement correct "antilibéral". Il adopte le discours inconséquent de tous les gauchismes et autres "révolutionnaires " prétendument internationalistes.
S'il est vrai que l'internationalisme ne se conçoit que s'il existe des nations , il est aussi démontré que le cadre national reste, et pour longtemps encore il me semble, le cadre privilégié de la lutte efficace contre le capitalisme.
Le grand capital l'a très bien compris. C'est bien pourquoi il veut briser ce cadre et qu'il se fait le défenseur acharné de l'Union Européenne construite comme une machine infernale contre les conquêtes sociales du monde du travail.
Croire que l'on peut réorienter cette machine "dans le bon sens" (l'Europe sociale) c'est se tromper gravement. Le faire croire c'est tromper celles et ceux que l'on prétend défendre.