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Le blog Commun Commune est un blog indépendant des partis politiques et des syndicats - Sa ligne éditoriale est humaniste, progressiste et franchement euro-critique.  Il a vocation à nourrir le débat, y compris sur des sujets qui peuvent faire polémique, dans un esprit ouvert, hors tout sectarisme et tabous. Dans ce cadre, défenseur de la liberté d'expression, il donne à connaître des points de vue divers - hors tous propos racistes et/ou antisémites - y compris ceux qu'il ne partage pas forcément.

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Ernesto Che Guevara

« Pour se protéger la bourgeoise inventera un antifascisme contre un fascisme qui n'existe pas »

Pasolini, « Écrits Corsaires »

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DÉCLARATION de l’ACADÉMIE FRANÇAISE

sur l'ÉCRITURE

dite « INCLUSIVE »

adoptée à l’unanimité de ses membres dans la séance du jeudi 26 octobre 2017

Prenant acte de la diffusion d’une « écriture inclusive » qui prétend s’imposer comme norme, l’Académie française élève à l’unanimité une solennelle mise en garde. La multiplication des marques orthographiques et syntaxiques qu’elle induit aboutit à une langue désunie, disparate dans son expression, créant une confusion qui confine à l’illisibilité. On voit mal quel est l’objectif poursuivi et comment il pourrait surmonter les obstacles pratiques d’écriture, de lecture – visuelle ou à voix haute – et de prononciation. Cela alourdirait la tâche des pédagogues. Cela compliquerait plus encore celle des lecteurs.

Plus que toute autre institution, l’Académie française est sensible aux évolutions et aux innovations de la langue, puisqu’elle a pour mission de les codifier. En cette occasion, c’est moins en gardienne de la norme qu’en garante de l’avenir qu’elle lance un cri d’alarme : devant cette aberration « inclusive », la langue française se trouve désormais en péril mortel, ce dont notre nation est dès aujourd’hui comptable devant les générations futures.

Il est déjà difficile d’acquérir une langue, qu’en sera-t-il si l’usage y ajoute des formes secondes et altérées ? Comment les générations à venir pourront-elles grandir en intimité avec notre patrimoine écrit ? Quant aux promesses de la francophonie, elles seront anéanties si la langue française s’empêche elle-même par ce redoublement de complexité, au bénéfice d’autres langues qui en tireront profit pour prévaloir sur la planète.

 

Archives

 

Publié par eldiablo

De plus en plus de Français se tournent vers les "Restos du coeur".

 

En 1995, Jacques Chirac dénonçait le creusement en France d'une "fracture sociale", symbolisée par la montée inexorable du chômage. Le thème fera mouche et le portera au pouvoir. Douze ans plus tard, la "fracture" est toujours là: c'est le principal échec des deux mandats chiraquiens.

 

Quand Jacques Chirac se présente à la présidentielle, la France est déjà confrontée aux répercussions sociales d'un chômage de masse, de 11,6%, face auquel le président François Mitterrand avouait avoir "tout essayé" en vain.

 

"La sécurité économique et la certitude du lendemain sont désormais des privilèges", tonne le candidat RPR le 17 février 1995, Porte de Versailles à Paris. "Je n'accepte pas de voir près d'un million de nos compatriotes contraints de vivre du RMI", et "je n'accepte pas de voir l'exclusion de ces cadres approchant la cinquantaine", lance-t-il.

 

Douze ans plus tard, le taux de chômage est, certes, officiellement inférieur à 9%, mais le nombre de RMIstes est passé à 1,2 million, et le taux d'activité des seniors n'a jamais été aussi bas.

 

Candidat, Jacques Chirac prônait "un renversement des priorités". "Notre bataille principale a un nom: la lutte contre le chômage. Les remèdes classiques ont fait long feu. Il faut une nouvelle approche, de nouvelles méthodes", estimait-il.

 

Président, sa politique économique et sociale n'a rien eu du grand bouleversement annoncé, sa "nouvelle approche" consistant à diminuer impôts et charges, avec un succès mitigé, à créer des zones franches urbaines avec des exonérations fiscales pour les entreprises, ou à recourir aux emplois aidés, depuis le Contrat initiative emploi (CIE) pour l'emploi des chômeurs de longue durée jusqu'au récent "contrat d'avenir" de Jean-Louis Borloo en 2004.

 

A lire les statistiques officielles, la France va mieux: le taux de chômage est passé de 11,5% à 8,6%. La pauvreté a diminué puis s'est stabilisée, avec 6,9 millions de pauvres en 2004 contre 7,6 millions en 1996, le niveau de vie moyen a augmenté, les inégalités se sont réduites, le taux de réussite au bac a augmenté.

 

Pourtant, les Français interrogés dans les sondages d'opinion sur leur avenir et celui de leurs enfants, se montrent en majorité pessimistes. Peut-être parce que "la sécurité économique et la certitude du lendemain" sont plus que jamais "un privilège".

 

"Les Français ont de bonnes raisons d'être particulièrement inquiets de la précarité de l'emploi", estimaient les économistes Pierre Cahuc et Francis Kramarz dans un rapport du ministère de l'Economie publié en 2004.

 

"En début de vie active, les taux de chômage sont très élevés et la majorité des emplois sont en contrat à durée déterminée (CDD). Ensuite, la durée du chômage s'allonge et il devient donc très difficile d'en retrouver un lorsqu'on perd le sien", diagnostiquaient-ils. Et "pour les travailleurs seniors, l'ampleur de ce problème est telle qu'il a semblé préférable de les extraire de l'activité...".

 

Difficultés à se loger, à mener une vie de famille, impact sur la santé ou la sécurité: "la précarité de l'emploi a des conséquences en chaîne sur l'ensemble de la société dont nous commençons seulement à mesurer l'ampleur", ajoutaient-ils.

 

La "fracture sociale" est d'abord une fracture générationnelle. Car les jeunes sont de loin les plus touchés. Désormais, près de 73% des embauches se font en emplois précaires (CDD, intérim, etc.). Entre un tiers et la moitié seulement de ces CDD seront transformés en emploi stable. Il faut attendre environ l'âge de 33 ans pour que 90% des emplois soient des CDI (contrat à durée indéterminée).

 

Conséquence: si les inégalités de niveau de vie ont nettement baissé chez les plus âgés, les écarts se sont en revanche accrus chez les jeunes.

 

Globalement, la France a le taux de contrats précaires le plus fort en Europe, à l'exception de l'Espagne. Aujourd'hui, 13,6% des salariés ont un statut précaire, contre 7,7% en 1995. Cette tendance lourde s'est, certes, amorcée dès les années 1970, mais Jacques Chirac ne l'a pas enrayée.

 

Désormais, le travail ne protège plus de la misère. La France compte 1,3 million de travailleurs pauvres qui, malgré leur emploi, ont un revenu inférieur au seuil de pauvreté (645 euros par mois).

 

Et de plus en plus de Français se tournent vers les "Restos du coeur". Lors de leur campagne pour 2005-2006, ils ont distribué 75 millions de repas. En 1995-1996, ils en distribuaient 50 millions.

 
 
 
Source : « Forum Communiste »
 
 

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