Le 29 janvier, frapper très fort
Le déficit budgétaire de la France qui a doublé en trois ans s'élèvera à plus de 100 milliards d'euros c'est-à-dire 38% du budget national. Qui paie ? Les salariés, le peuple.
Pas d'argent pour les salaires, pour maintenir l'emploi?...
En 2008 les 40 entreprises du CAC 40 cotées à la Bourse ont réalisé à elles seules 94 milliards d'euros de bénéfices.
Le Ministre Devedjian vient de rappeler que 428 milliards d'euros ont été « injectés » dans l'économie française, c'est le total actuel des sommes versées sous différentes formes au patronat et au capital. Résultat : la dette publique s'envole et s'élève actuellement à 1.100 milliards d'euros. Qui paiera ? Les salariés, le peuple.
L'Etat veut apporter des fonds supplémentaires aux établissements bancaires. « Je suis convaincu que nos banques en ont besoin » a affirmé Sarkozy. Il veut également apporter de nouveaux fonds à Renault et PSA-Peugeot.
Tout cela nous indigne mais ne nous surprend pas. C'est une preuve de plus que les grands industriels, la finance, le gouvernement et tous ceux qui sont à leur service, agissent tous ensemble, chacun à sa place, pour faire payer au peuple la crise de leur système.
Ils ont déjà annoncé partout que 2009 serait une année encore plus difficile. C'est dire que la riposte populaire devra se développer encore beaucoup. Il faudra frapper plus fort, encore plus fort pour faire payer leur crise à ceux qui l'ont déclenchée.
La journée de grèves et de manifestations du 29 janvier qui s'annonce déjà comme très puissante sera un pas très important dans cette direction.
La décision des centrales syndicales d'appeler à l'action le 29 n'est pas venue toute seule. Les luttes qui ont lieu dans tout le pays contre les licenciements, les fermetures d'entreprises, pour l'augmentation des salaires et le pouvoir d'achat ont finalement emporté la décision d'organiser cette journée nationale de grève et d'action le 29. Les luttes actuelles et celles qui se développent dans tout le pays ont eu raison des atermoiements de toute sorte qui reportaient l'action à plus tard sous prétexte que les conditions n'étaient pas réalisées.
Dès après le 29
Cette journée comptera fortement pour la suite. Mais il faut dès maintenant penser à développer une action encore plus forte, avec encore plus de monde.
Il faut maintenant agir, agir tous ensemble, il n'y a pas d'autre solution.
Déjà dans des centaines d'entreprises des travailleurs nous montrent le chemin.
Rassemblons-nous partout et agissons ensemble pour contraindre les responsables de la crise à payer.
Seule notre union nous permettra d'y parvenir.
source: "communistes"