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Assemblée-Débat organisée par « Communistes » : « Pour le changement de société, pas d'autre voie que la lutte anticapitaliste » : le 20 juin 2102 à Paris
Nous savons que les capitalistes ont un besoin impérieux de faire reculer encore plus loin et plus vite tous les acquis sociaux des travailleurs. C'est de leur exploitation qu'ils tirent les profits et accumulent le capital et c'est précisément de tout cela que naît la crise du système lui-même.
Les élections n'ont servi qu'à remplacer un fondé de pouvoir par un autre et elles ont permis de donner l'illusion qu'un changement était possible tant le pouvoir de Sarkozy était rejeté par les salariés. Maintenant, tout le monde est au pied du mur : répondre aux légitimes revendications de salaire, d'emploi, de protection sociale, de formation en tapant dans les coffres du capital ou gérer la situation à son profit.
Nous n'avons aucune illusion sur le pouvoir en place, il ne reste qu'une solution : la lutte anticapitaliste en rassemblant les salariés : ouvriers, employés, tous ceux qui vivent de leur travail, dans l'action unie pour leurs revendications. C'est dans ces luttes que doit se forger la nécessité d'un changement économique et social profond qui passe par la maîtrise des grands moyens de production d'échange et de financement : en clair par la nationalisation de tout cela. Il nous faut aussi faire grandir l'idée que la place de la France ne peut être au côté de l'impérialisme américain dans sa lutte contre l'indépendance des peuples et leur souveraineté nationale.
C'est pourquoi nous exigeons la rupture avec l'OTAN et la définition d'une politique basée sur l'indépendance nationale, l'amitié et la coopération. L'Europe, formation au service du grand capital européen et international, liquide tous les acquis sociaux et démocratiques. C'est la dictature d'une poignée de multinationales et de ses valets politiques qui imposent aux peuples l'austérité et la misère. Nous avons vu comment ils ont mis à genou les peuples et passé outre à leur opposition démocratique aux traités calamiteux qui imposent la mise en concurrence des salariés et l'austérité généralisée.
L'Europe et l'Euro sont bien des armes de guerre au service du capital, il faut donc reconquérir l'indépendance nationale en faisant reculer le capital. Par quel bout que l'on prenne le problème, il y a ce choix cardinal : combattre le capitalisme ou aider à sa survie.
En clair : lutte de classe ou collaboration de classe. Pour ce qui nous concerne, nous avons fait le choix sans ambiguïté, celui de la lutte anticapitaliste pour le changement de société.
Mercredi 20 juin de 12h00 à 14h00
Assemblée-Débat :
la lutte anticapitaliste et le changement de société
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Maison des Syndicats du campus de Jussieu
23, quai Saint Bernard à Paris
Métro Jussieu Sully-Morland ou Cardinal-Lemoine
(un buffet sera assuré)
« Communistes »