Ne laissons pas le MEDEF nous imposer une régression sociale ! le 13 décembre 2012 agissons !
Communiqué de l'Union Départementale CGT de Seine-Maritime
Le MEDEF utilise la crise pour imposer une véritable « régression sociale » en faisant un chantage permanent.
Les entreprises seraient au bord du gouffre, en grande difficulté, au point qu’il faudrait accepter une remise en cause des droits sociaux, plus de flexibilité pour les salariés, plus de facilité pour licencier pour les employeurs et tout cela au nom de la compétitivité…
Ce serait la fin du contrat de travail qui fixe les conditions d’emploi, de travail et de rémunération.
Le CDI serait encore trop rigide :
Le MEDEF veut généraliser les contrats de mission ou les contrats intermittents. Les procédures de licenciement seraient trop contraignantes, il veut limiter les recours en justice et les montants des indemnités, réduire les délais de procédure. Bref, tout pour contourner les droits des salariés..
D’après le Medef, les entreprises ne pourraient plus financer les régimes de retraites complémentaires ; la seule solution serait une baisse drastique des prestations pour 18 millions de salariés et 11 millions de retraités. La perte du pouvoir d’achat pourrait s’élever à 6 % !
Le MEDEF, n‘attend même pas la fin des négociations en cours pour imposer sa stratégie, dans les entreprises.
En Seine Maritime, nous en avons la démonstration :
- => Chez Renault, c’est le chantage au maintien des usines en France contre un accord de compétitivité.
- => Chez Révima, à Caudebec en Caux, c’est le chantage à l’emploi contre les accords d’entreprise.
- => Chez Alcatel- Lucent à Eu, c’est 28 suppressions de postes, pour augmenter la productivité.
- => Chez la Verrerie du Courval à Gamaches et Guimerville, c’est la suppression de 130 postes au nom de la compétitivité.
Allons-nous accepter que la liste s’allonge ou allons-nous réagir ensemble !
La CGT à décider d’agir, partout en France, le 13 décembre prochain.
Les efforts sont décidément toujours demandés aux mêmes !
La CGT appelle, les salariés, les retraités, les privés d’emplois à se mobiliser ensemble en direction des employeurs et du Medef le jeudi 13 décembre 2012 pour faire entendre leurs revendications dans les négociations.
Nous dénonçons et contestons les 20 milliards d’euros supplémentaires «d’allègement du coût du travail» que vient d’obtenir le patronat. Ils s’ajoutent aux 172 milliards d’euros d’aides publiques dont bénéficient déjà les entreprises.
Les derniers chiffres du chômage, avec 5,2 millions de demandeurs d’emploi toutes catégories confondues, démontrent l’inefficacité de ces logiques.
L’avenir de l’industrie et de l’emploi nécessite un nouveau mode de développement fondé sur une véritable valorisation du travail.
C’est le travail qui est créateur de richesse et c’est bien le capital qui coûte cher. Il faut que les richesses produites par le travail soient investies dans une politique qui place la réponse aux besoins sociaux au coeur de la relance économique. Cela passe par une véritable politique de création d’emplois stables et bien rémunérés pour toutes et tous et une protection sociale de haut niveau.
Agissons ensemble, le 13 décembre prochain