Omar SA'AD, jeune communiste arabe refusant de combattre dans l'armée israélienne, enfin libéré après 6 mois de prison !
L'objecteur de conscience communiste Omar Sa'ad
libéré de la prison militaire
Traduction JC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/
Six mois après avoir été condamné à sa première peine de prison pour avoir refusé de rejoindre l'armée israélienne, l'objecteur de conscience communiste Omar Sa'ad a été libéré de son service militaire mercredi 2 juillet 2014.
Sa'ad, violoniste de 18 ans originaire du village nordique de Maghar, a été condamné une première fois le 5 décembre 2013 dans la base d'incorporation de Tiberias. Depuis, il avait été condamné six fois encore, pour un total de 150 jours.
Sa'ad a affirmé une première fois son intention de refuser le service militaire à la fin de l'année 2012, lorsqu'il a envoyé une lettre ouverte au Premier ministre Benjamin Netanyahou où il déclarait son soutien à la lutte palestinienne contre l'occupation, ainsi que son opposition à l'enrôlement dans l'armée israélienne « et à toute autre armée pour des raisons de conscience et des motifs nationaux ».
Sa'ad n'a pas passé des moments faciles en prison. Début mai, il a été hospitalisé pour une infection du foie après s'être plaint auprès des gardiens de prison pendant trois jours d'affilée. Les gardiens de la prison 4 ont, parait-il, ignoré ses plaintes, pensant qu'il ne faisait que simuler ou exagérer.
Sa'ad a été ensuite transféré à la prison 6, où il a été décidé de le transférer dans une clinique médicale militaire avant qu'un docteur ne décide finalement qu'il devait être transféré dans la salle d'urgence. Sa'ad s'est finalement remis.
Un autre objecteur de conscience, l'activiste social de Beer-Sheva, Uriel Ferrera, un jeune orthodoxe né en Argentine, a été condamné à la prison militaire pour avoir refusé de rejoindre l'armée israélienne. Il est toujours en prison.
On l'a fait notamment se mettre debout, presque complètement nu, tandis que les gardiens se moquaient de lui. Qui plus est, les gardiens ont tourné sa foi en dérision et l'ont humilié pendant qu'il priait.
Plus tard, l'armée israélienne a empêché Ferrera de recevoir des lettres, e-mails et fax de soutien à son refus de servir. Il y a plus d'une semaine, on a empêché Ferrera de rencontrer son avocat car il « n'avait pas mis son chapeau en temps voulu ».