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Ernesto Che Guevara

« Pour se protéger la bourgeoise inventera un antifascisme contre un fascisme qui n'existe pas »

Pasolini, « Écrits Corsaires »

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DÉCLARATION de l’ACADÉMIE FRANÇAISE

sur l'ÉCRITURE

dite « INCLUSIVE »

adoptée à l’unanimité de ses membres dans la séance du jeudi 26 octobre 2017

Prenant acte de la diffusion d’une « écriture inclusive » qui prétend s’imposer comme norme, l’Académie française élève à l’unanimité une solennelle mise en garde. La multiplication des marques orthographiques et syntaxiques qu’elle induit aboutit à une langue désunie, disparate dans son expression, créant une confusion qui confine à l’illisibilité. On voit mal quel est l’objectif poursuivi et comment il pourrait surmonter les obstacles pratiques d’écriture, de lecture – visuelle ou à voix haute – et de prononciation. Cela alourdirait la tâche des pédagogues. Cela compliquerait plus encore celle des lecteurs.

Plus que toute autre institution, l’Académie française est sensible aux évolutions et aux innovations de la langue, puisqu’elle a pour mission de les codifier. En cette occasion, c’est moins en gardienne de la norme qu’en garante de l’avenir qu’elle lance un cri d’alarme : devant cette aberration « inclusive », la langue française se trouve désormais en péril mortel, ce dont notre nation est dès aujourd’hui comptable devant les générations futures.

Il est déjà difficile d’acquérir une langue, qu’en sera-t-il si l’usage y ajoute des formes secondes et altérées ? Comment les générations à venir pourront-elles grandir en intimité avec notre patrimoine écrit ? Quant aux promesses de la francophonie, elles seront anéanties si la langue française s’empêche elle-même par ce redoublement de complexité, au bénéfice d’autres langues qui en tireront profit pour prévaloir sur la planète.

 

Archives

 

Publié par Michel LeDiablo

princeton university

Article publié dans People's World, journal communiste américain



Les étudiants de l'Université de Princeton ont un problème, ils n'en sont pas responsables. Depuis mars, sept d'entre eux ont contracté une méningite due à un micro-organisme à méningocoque de type B. Des vaccins qui marchent contre les microbes causant la plupart des cas de méningite bactérienne sont déjà disponibles aux États-Unis, mais pas un vaccin capable d'empêcher une méningite à méningocoque de type B. La conséquence, c'est que les étudiants de Princeton sont en danger. 55 millions de doses du vaccin de type B ont déjà été administrés dans 15 autres pays, essentiellement en Amérique latine.



Le nom du vaccin est VA-MENGOC-BC, et il vient de Cuba. En raison du blocus économique anti-cubain, les exportations cubaines en direction des Etats-unis sont interdites.



La panique régnant à Princeton a conduit l'Administration américaine pour les médicaments et l'alimentation à autoriser les Centres de contrôle et de prévention des maladies à importer assez de vaccins de type B BEXSERO, développés par l'entreprise suisse Novartis, pour vacciner les 8 000 étudiants de Princeton. BEXSERO est nouveau et vient d'être déclaré prêt à l'usage dans l'Union européenne et en Australie.




La méningite, c'est une inflammation de la membrane enveloppant le cerveau ainsi que de la moelle épinière. Sans traitement de la méningite bactérienne, les dégâts sur les structures cérébrales sont probables et de nombreux survivants restent dans des conditions de handicap terribles. Même avec un traitement, 10 % des personnes infectées meurent. Les mêmes agents bactériens pathogènes peuvent être responsables d'infection de la circulation sanguine potentiellement mortelles. En 2000, les méningites ont causé 171 000 décès dans le monde entier, selon l'OMS.




Des vaccins existent, à usage préventif, contre les trois micro-organismes le plus souvent associés aux méningites bactériennes, la bactérie à méningocoque en faisant partie. Des vaccins sont disponibles aux Etats-unis pour lutter contre les quatre types de méningocoques. Il n'y a pas de vaccins aux Etats-unis contre le cinquième type, la forme de type B. Actuellement, les maladies de type B comptent pour un tiers des cas de méningites aux Etats-unis.




Le système de santé public cubain comprend non seulement des soins curatifs et préventifs mais aussi une industrie et une recherche bio-médicale. En réponse à une épidémie de méningite de type B qui a commencé en 1976, l'Institut Finley de Cuba, dirigé par le Dr. Concepcion Campa, a développé le VA-MENGO-BC, mené des essais, et lancé le vaccin en 1991.




Au plus fort de l'épidémie, l'incidence générale des méningites de type B étaient de 14,4 victimes pour 100 000 personnes. Le taux d'enfants de moins de 6 ans dépassait les 160 pour 100 000. Le taux général d'infection en 1989, avant l'introduction du vaccin, était de 6,5 pour 100 000. Il est tombé à 0,8 pour 100 000 en 1993 et à 0,2 pour 100 000 en 2006. Les observateurs du monde entier s'accordent à dire que la vaccin protège les individus et empêche la maladie de se propager. Les épidémiologistes ont rencontré des succès comparables dans d'autres pays, notamment au Brésil où des millions de personnes ont reçu le vaccin cubain. Les effets indésirables ont été minimes. Conformément à sa conception, le vaccin s'est révélé aussi efficace pour protéger contre les méningites de type C.



Les scientifiques ont éprouvé des difficultés à parvenir à un vaccin de type B utile, essentiellement parce que la matière dans la couche de polysaccharide du micro-organisme utilisée comme anti-gène potentiel était souvent non-reconnue comme matière étrangère par l'hôte humain. Par conséquent, ils ne parvenaient pas à stimuler la production d'anticorps protecteurs. Novartis se gargarise de son vaccin BEXSERO, pour la large gamme de protection de type B qu'il apporte, résultat de quatre nouveaux éléments anti-gènes utilisés dans sa fabrication. Les scientifiques cubains, toutefois, sont heureux de constater que cela ressemble à la protection que leur vaccin offre contre les souches de type B « qui diffèrent de la souche vaccinale ».



Outre les difficultés techniques nécessitant du temps et de l'argent supplémentaire, et de l'absence d'une épidémie à traiter, il n'est pas évident de comprendre pourquoi les Etats-unis n'ont jamais développé un vaccin contre les méningites de type B. Mais pourquoi Cuba l'a fait, cela devient clair quand on écoute l'explication du Dr. Concepcion Campa, elle date de 2007 :



« Cuba a une approche de la recherche qui ne prend pas seulement en compte la santé de la population cubaine mais aussi celle de la population mondiale, en particulier des plus pauvres (…) Dans de nombreux pays, y compris les Etats-unis, des enfants de tous âges meurent de méningite de type B. »



Quand l'intervieweur lui demande : « Quels pays utilisent le vaccin cubain ? Est-il vendu, donné ou échangé ? », Campa lui répond :



 

« Le vaccin a été donné à des pays africains, en Uruguay, où il y a eu une grosse épidémie, et il est utilisé dans des campagnes de vaccination au Brésil, en Colombie et dans d'autres pays. Concernant les ventes de vaccin, nous prenons généralement en considération où le vaccin sera administré. Ce n'est pas la même chose de vendre un vaccin au secteur privé, où cela va coûter les yeux de la tête, et à un système de santé public pour des campagnes de vaccination, ou quand il y a une épidémie (…) les Cubains ont en général un lien très spécifique car partout où il y a de la souffrance, c'est nous qui souffrons également (…) Les pays en voie de développement ont moins de possibilités de soulager cette douleur ».


source: Traduction MA pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

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