VOTE de la RÉSOLUTION 390 à l’Assemblée nationale sur L’UKRAINE : le chemin du déshonneur ...
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Même si la Russie n'a plus le caractère socialiste qu'avait l'URSS, l'attitude des parlementaires communistes incapables de sortir de la soumission à la ligne euro-atlantique révèle une volonté forte d'une partie de l'appareil de continuer la liquidation de l'identité communiste.
La comparaison avec l'attitude de notre Parti en 1939, en une période où les risques encourus par les camarades étaient autrement plus lourds, est très révélatrice de la gravité de la dérive initiée par la capitulation en rase campagne de notre XXII° congrès.
Aliis temporibus, alii mores ...
Le 30 novembre 1939, en réponse à l’incident de Mainila survenu quatre jours plus tôt, l’Armée rouge envahit la Finlande alliée de l'Occident munichois puis de l'Allemagne nazie.
Cette guerre qui oppose la Finlande à l’URSS, est un élément de la stratégie soviétique de préparation à l'affrontement majeur, stratégie qui passait par la signature du pacte germano-soviétique.
Le 22 décembre 1939, trois mois après avoir emprisonné nos parlementaires et jeté l'essentiel de l'appareil de notre Parti dans la clandestinité, Daladier promet des armes à la Finlande.
Cette initiative conduit le PCF, sous l’impulsion de l’Internationale communiste, à engager le processus de sabotage de l’effort de guerre.
Le 5 janvier 1940, Jacques Duclos écrit à Benoît Frachon :
« Le moment est venu pour nous d’orienter les ouvriers vers le sabotage des fabrications de guerre destinées à la Finlande et d’attirer leur attention sur l’utilisation antisoviétique du matériel de guerre fabriqué en France ».
Un an plus trad, Marc Bloch publiait « L’étrange défaite ».
Début 1941, dans la brochure publiée clandestinement et intitulée :
« Pour servir à l’acte d’accusation du Peuple de France contre les traîtres »,
Notre Parti répond au slogan de la Propagandastaffel et de ses collabos qui prétendent : "Kommunist, nicht Franzose"... :
« Les véritables responsables du sabotage de l’effort de guerre, ce sont les classes dirigeantes de la France et le patronat qui ont entrainé notre pays à la guerre et à la défaite […] poussé à la guerre impérialiste avec l’espoir que cette guerre commencerait contre l’Union Soviétique et saboté délibérément toute l’organisation militaire ».
Cet opuscule contient le texte de la conférence qu’Henri Jourdain, ouvrier métallurgiste et secrétaire du Syndicat des Métallurgistes de la Région parisienne a prononcé le 9 février 1939, à la Maison de la Chimie, dans lequel il prononce un acte d’accusation, dénonce « la charge écrasante de tous ceux qui essaient aujourd’hui de fuir leurs responsabilités en accusant la classe ouvrière ».
En conclusion notre Parti affirme :
« Le sabotage de l’aviation a continué avec le silence et la complicité de tous les fripons qui feignent de s’indigner aujourd’hui. […] La guerre qu’ils envisageaient, c’était la guerre impérialiste. Et ils pensaient bien que l’Union Soviétique subirait le premier choc. […] Ils se vengeaient et ils se vengent encore des progrès réalisés par le Front Populaire. Sans aucune retenue, avec une indignité inconcevable, ils lèchent les bottes de l’envahisseur. […] Ils collaborent sans effort aujourd’hui, alors que leur attitude donne la nausée au moins délicat des Français, parce que c’est leur intérêt de classes privilégiées. Étonnez-vous après cela qu’ils aient été les organisateurs ou les complices de l’impréparation militaire ».
Deux ans plus tard, l'avionneur Marcel Bloch — alias Dassault — arrivait à Buchenwald où il fut « accueilli » et protégé par le Comité des intérêts français dirigé par Henri Manhès et Marcel Paul.
En ces temps-là, les dirigeants de notre Parti savaient êtres porteurs à la fois de l'internationalisme prolétarien et de l'intérêt national.
Aujourd'hui, nos "bobos" de la goôoche caviar, envasés dans le crétinisme parlementaire et dans l'€urolâtrie, ne sont plus capables ni de l'un, ni de l'autre.
Les ambiguïtés de Nathalie Oziol pour la FI, ne valaient pas mieux que les contradictions lamentables dictées à notre pauvre camarade Chassaigne par le « secteur international » aux mains des apparatchiks liquidateurs nostalgiques de la mutation Ub'Huesque sur laquelle s'arque-boutent Marie-George Buffet et de Pierre Laurent.
Vu sur Facebook (Ythier LE Sapiant)
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