LA SAINTE INQUISITION A ENCORE FRAPPÉ [sur le blog de Descartes]
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C’est Winston Churchill je crois qui, devant un collaborateur qui lui signalait l’enthousiasme de la foule venue l’écouter à un meeting, avait répondu « il faut toujours se rappeler que si au lieu de venir pour parler je venais pour être pendu, la foule serait deux fois plus nombreuse ». Il n’y a pas loin, en effet de la Roche tarpéienne au Capitole, et c’est ce que doit penser en ce moment Hugo Prévost. Il n’y a pas trois mois, c’était le héros de LFI, le tombeur d’Olivier Véran dans la première circonscription de l’Isère. Aujourd’hui, ce n’est plus qu’un paria, ayant perdu veau, vache, cochon, couvée, renié par l’organisation étudiante qu’il a co-fondé, expulsé par le l’organisation politique qui l’a fait élire, abandonné même par celle qui était sa suppléante. La pression a été telle qu’il a préféré démissionner de son siège plutôt que de combattre. Remarquez, c’est un bien pour un mal : libéré du syndicalisme étudiant et du démon de la politique, il pourra peut-être – contrairement à beaucoup de ses petits camarades – finir ses études dans les meilleures conditions et apporter quelque chose à son pays en faisant un travail honnête. Ce qui est bien plus que ne font un certain nombre de députés LFI.
Mais qu’est ce qui a entraîné sa chute ? A la vérité, nous n’en savons rien. Le public – et je compte là-dedans les électeurs de la 1ère circonscription de l’Isère, qui se retrouvent sans député sans savoir pourquoi et sans qu’on leur ait demandé leur avis – ne peut se fier qu’à trois sources : un premier communiqué de presse du syndicat étudiant « Union étudiante » en date du 8 octobre, un second signé du « groupe parlementaire de la France insoumise » de la même date, et enfin le communiqué de l’intéressé daté du jour suivant annonçant sa démission. Mais le lecteur qui espère savoir précisément ce qui est reproché à Hugo Prévost, et quelle est sa réponse en seront pour leurs frais. Car ces trois documents font dans l’ellipse, l’allusion, l’ambigüité entre ce qui est affirmé, ce qui est supposé, et ce qui est prouvé.
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La Sainte Inquisition a encore frappé
C'est Winston Churchill je crois qui, devant un collaborateur qui lui signalait l'enthousiasme de la foule venue l'écouter à un meeting, avait répondu " il faut toujours se rappeler que si au li...
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