LA SÉCU APPARTIENT AUX TRAVAILLEURS ! Macron et les patrons veulent achever la destruction de notre Sécurité Sociale
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Le 13 mai dernier sur TF1, Emmanuel Macron a évoqué l’idée d’augmenter la TVA pour alléger le poids du financement de la protection sociale qui « pèse sur le travail ».
Le président de la République a été clair : pour réduire le déficit, il n’envisage qu’un seul levier, les dépenses sociales. Avec le patronat il a l’entière responsabilité du déficit public actuel résultant de choix politiques faits avec constance : depuis 2017 : la baisse des recettes, absence de reprise de l’activité économique. Entre 2018 et 2023, ce sont 62 milliards d’euros en moins, soit 2,2 points de PIB en mesures fiscales adoptées, selon la Cour des comptes. Depuis 2018, les dispositifs se substituant au salaire de base se sont multipliés diminuant les recettes publiques telle la prime de partage de la valeur exemptée de cotisations sociales. Cette substitution a généré un manque à gagner pour la Sécurité sociale estimé par la Cour des comptes estime à 18 milliards d’euros en 2022, soit 8 milliards d’euros de plus qu’en 2018.
La cinquième branche de la Sécurité sociale : créée en 2021, la branche autonomie n’a vu aucun financement supplémentaire lui être affecté.
Liquider un acquis majeur des luttes sociales : la Sécurité Sociale
La Sécurité Sociale est issue du rapport de force de la libération imposant l’idée d’une protection sociale pour chacun suivant ses besoins de la naissance jusqu’à la mort, reposant sur la solidarité. Le financement est assuré par des cotisations sociales, à part égale par les salariés et par les entreprises pris sur la richesse créée par le travail. Cela constitue un salaire socialisé. Le patronat et le pouvoir à son service n’ont jamais accepté cette avancée sociale, ce principe de la sécurité sociale a été l’objet d’une lutte permanente entre le patronat avec le pouvoir dont l’objectif est de remettre en cause cette avancée sociale majeure. La sécu n’est plus financée par les cotisations sur les salaires mais par des taxes et impôts ( CSG, CRDS, impôts sur les revenus, taxe sociale…), elle n’est plus entre les mains des travailleurs, ne représentent plus que 25 % dans les conseils alors qu’à la naissance de la sécu en 1945, ils représentaient 75 %. Les capitalistes n’ont jamais pu accepter que ces sommes qui lui échappaient soient gérées par les représentants des syndicats de salariés.
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