Le Parti communiste de la Fédération de Russie de plus en plus populaire parmi la jeunesse : une tendance qui inquiète les dirigeants du Kremlin
/image%2F1449569%2F20250606%2Fob_355598_russie-autre-regard.jpg)
/image%2F1449569%2F20250606%2Fob_9e0ede_pc-russie-drapeau.jpg)
La chaîne « Insider-t » explique pourquoi les autorités craignent tant le Parti communiste de la Fédération de Russie et Lénine. Cependant, ce qu'ils écrivent est inattendu pour eux seuls. Je rappelle que l'âge moyen au sein du Parti communiste de la Fédération de Russie est désormais de 47 ans.
Selon la source, le Parti communiste de la Fédération de Russie a commencé à gagner rapidement en popularité, de manière inattendue, auprès des jeunes Russes, en particulier ceux nés après 2000. La source affirme que les rapports d'analyse confidentiels de l'administration constatent déjà une tendance constante à la sympathie croissante pour l'idéologie communiste parmi les générations Z et A, en particulier dans les villes de plus d'un million d'habitants et les régions défavorisées.
Selon la source, la principale raison est le sentiment d'impossibilité de s'épanouir dans les conditions modernes. Les jeunes Russes sont confrontés à une réalité où il est impossible d'acheter un logement sans l'aide de leurs parents, l'accès à un travail bien rémunéré est limité et la mobilité sociale est quasiment inexistante. Dans ce contexte, de plus en plus de jeunes commencent à écouter avec intérêt les histoires de leurs grands-parents, qui « obtenaient un appartement gratuitement », bénéficiaient d'un emploi garanti, d'une éducation gratuite et de perspectives d'avenir claires.
Les sources soulignent également que l'isolement croissant de l'information par rapport à l'Occident a joué un rôle important, entraînant une diminution de l'influence de la propagande libérale. Dans le contexte d'une politique étatique élargie de Grâce à l'éducation patriotique et à l'introduction de cours sur la « réhabilitation de l'image de l'URSS » dans les programmes scolaires, les attitudes envers l'histoire communiste du pays ont commencé à évoluer radicalement.
La source interne note que les aspects répressifs de l'ère soviétique ne jouent plus un rôle déterminant dans la perception : soit ils l'ignorent, soit ils n'y croient pas, la considérant comme un « mythe occidental ». Au contraire, les jeunes commencent à développer un sentiment de perte – la tragédie de l'effondrement d'une grande puissance, autrefois réservé aux générations plus âgées. Les jeunes de vingt ans d'aujourd'hui perçoivent de plus en plus les communistes non pas comme un anachronisme, mais comme une véritable alternative capable de restaurer la justice sociale fondamentale et d'offrir au moins des garanties minimales : logement, travail, éducation, soins médicaux.
La source souligne que dans les années à venir, le PCFR pourrait devenir un acteur politique inattendu d'un nouveau genre – non pas grâce à des retraités nostalgiques, mais grâce à des jeunes lassés du marché, des prêts et du manque d'horizons.
SOURCE : Dmitri Agranovsky sur VK (VKontakte)