Les communistes équatoriens condamnent l’assassinat de Raul Reyes
Déclaration publique du Parti Communiste Marxiste-Léniniste d’Equateur
Condamnation sans appel de l’attitude criminelle, servile et provocatrice du gouvernement d’Uribe
Il s’agit d’un acte de violation ouverte de la souveraineté nationale, d’une agression préméditée contre l’Equateur et contre ses peuples, un acte infâme de provocation contre le processus d’échange humanitaire des prisonniers de guerre en Colombie : c’est un nouveau pas dans l’escalade de la violence réactionnaire pour étendre à toute la région le conflit entre le gouvernement colombien et le peuple de ce pays. Elle met en lumière la nature criminelle, guerrière et servile du régime d’Uribe vis-à-vis de l’impérialisme US qui utilise ses installations militaires, comme la base de Manta (en Equateur) et la base de Las Tres Esquinas en Colombie, pour mener sa politique.
La perte de Raul Reyes et des ses camarades est ressentie comme un coup pour les révolutionnaires, les travailleurs et les peuples d’Equateur et de Colombie, car leur combat est porteur des meilleures aspirations des pauvres, des opprimés et des exploités au changement, à la liberté et à la démocratie véritable.
Leur action révolutionnaire, honnête et exemplaire, en faveur d’une Colombie libre et souveraine est un combat qui se poursuivra sans trêve, jusqu’à la victoire.
Le PCMLE appelle toutes les organisations sociales, politiques, démocratiques, progressistes, de gauche, les patriotes et les nationalistes, à honorer et à exalter la mémoire des patriotes tombés ; à se mobiliser pour dénoncer la violation de la souveraineté nationale de notre pays par le gouvernement criminel et réactionnaire d’Uribe et à exiger sa condamnation et des sanctions à son égard pour ses exactions de la part de la communauté internationale.
Parallèlement, nous soutenons les initiatives du gouvernement équatorien pour défendre la souveraineté nationale, pour dénoncer les violations de la souveraineté et l’intégrité territoriales, des droits de l’homme et du droit à la vie de la part du gouvernement colombien et pour exiger des sanctions.
Nous exprimons notre solidarité au peuple colombien qui poursuivra son combat pour ses aspirations à la libération sociale et nationale, pour une patrie socialiste.
Oswaldo Palacios, porte parole national du Parti Communiste Marxiste-Léniniste d'Equateur,
Quito, 3 mars 2008.