Les dirigeants capitalistes sont inquiets ! - Raison de plus pour agir, tous ensemble, maintenant
Pierre FERRACI est Président du groupe ALPHA, un groupe très puissant dans ce que les capitalistes appellent la « sphère sociale ». ALPHA est le 1er Conseiller en France des Comités d’Entreprises (CE) et des Comités d’hygiène et sécurité (CHSCT) via sa filiale SECAFI. Dépeint comme « un homme d’influence et de réseau » il a fait partie de la Commission Attali qui avait expliqué en 2007 à Sarkozy comment relancer la croissance (sic). Le quotidien « Le Figaro » assure que ce chef d’entreprise (150 millions de chiffre d’affaires et 1150 collaborateurs) a ses entrées à la CGT et qu’il aurait même joué un rôle en 2012 dans la succession de B. Thibault.
Quoiqu’il en soit, l’interview qu’il vient d’accorder à ce journal est révélatrice de la crainte qu’ont les groupes capitalistes d’un grand mouvement social national avec des grèves, des manifestations, des occupations d’entreprises. « Le climat social est actuellement explosif titre « le Figaro », « la situation est très grave » annonce P. Ferraci qui titre son interview « Une crise du type 1968 est possible… Aujourd’hui nous ne sommes pas à l’abri d’un tel scénario ».
« Les syndicats ne sont-ils pas dépassés » demande l’interviewer ? « Les syndicalistes sont dans une phase nouvelle de maturation, où ils recherchent des compromis entre eux et avec le patronat » lui réponde Ferraci.
L’heure n’est plus aux compromis.
Moins que jamais, elle est à la recherche d’une « entente » avec le patronat et les grands groupes capitalistes qui dirigent la France. C’est ce qui se passe depuis des années avec les résultats que l’on connait. Chaque fois que le capital gagne un nouveau sursis, chaque fois les travailleurs et le peuple paient la note. Une note à chaque fois plus salée.
Elle le serait encore bien plus si nous continuions dans cette voie. Le Président (d’honneur) de Saint GOBAIN le dit crûment : « Il faut arrêter de croire que l’entreprise n’est qu’une machine à créer des richesses pour payer des impôts et des taxes». Pour ce monsieur, la vache à lait, c’est l’entreprise. Et nous qui croyions naïvement que c’étaient les salariés et le peuple !
Ils sont inquiets, agissons maintenant
Il faut les contraindre à payer leur crise. Ils redoutent 1968, raison de plus pour intervenir tous ensemble, dès maintenant. Raison de plus pour que les dirigeants syndicaux appellent partout, à l’action. Des centrales syndicales rechignent voire refusent d’engager la lutte ? L’action des salariés dans les entreprises, les services, les écoles, les universités, l’action des chômeurs, celle des retraités, l’action partout les contraindra à bouger.
C’est au peuple d’agir, lui seul fera reculer ceux qui l’exploitent comme il l’a fait en 68. En attendant d’en finir avec ce régime capitaliste, imposons un coup d’arrêt à la politique du capital et du gouvernement à son service.
source: http://www.sitecommunistes.org/