Des MISSILES Tomahawk en l'Ukraine ? Moscou invite les États-Unis à réfléchir...
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Le vice-ministre des affaires étrangères russe, Sergueï Riabkov : «Le transfert des Tomahawk n’ébranlera pas notre détermination, mais nous appelons les États-Unis à bien réfléchir»
Sergueï Riabkov a mis en garde contre les conséquences «graves» d’un éventuel transfert de missiles Tomahawk à l’Ukraine. Il a souligné que cette décision marquerait un tournant dans le conflit, impliquerait inévitablement du personnel américain et n’ébranlerait en rien la détermination russe.
La Russie met de nouveau en garde contre une escalade majeure si les États-Unis décidaient de transférer des missiles de croisière Tomahawk à l’Ukraine. Sergueï Riabkov, vice-ministre des Affaires étrangères, a déclaré, le 8 octobre, que « l’apparition de tels systèmes signifierait un changement qualitatif de la situation », tout en précisant que cela « ne remettrait pas en cause la détermination de Moscou à atteindre les objectifs fixés dans le cadre de l’opération spéciale ».
Moscou estime que de telles armes ne peuvent pas être utilisées par l’armée ukrainienne sans une implication directe de personnel américain. « Les Tomahawk, sans logiciels ni systèmes de lancement, ne sont que des carcasses », a insisté Riabkov, soulignant que leur emploi nécessiterait « le déploiement actif de militaires américains ».
Le diplomate a également indiqué que la Russie exhorte Washington à faire preuve de « lucidité et de responsabilité ». Il a ajouté : « Nous appelons la direction américaine et les militaires à évaluer sobrement la profondeur et la gravité des conséquences de cette décision. » Selon Riabkov, « les menaces et le chantage à l’encontre de la Russie sont voués à l’échec ».
Le sabotage occidental du processus diplomatique
Le président Vladimir Poutine avait déjà alerté sur ce sujet le 2 octobre, lors du forum Valdaï : « Il est impossible d’utiliser les Tomahawk sans l’implication directe de militaires américains ; ce serait une escalade nouvelle, d’un niveau qualitatif inédit, y compris dans nos relations bilatérales. »
Le vice-ministre a par ailleurs constaté l’échec du « puissant élan » amorcé lors du sommet Russie–États-Unis à Anchorage, en Alaska. D’après lui, cet effort vers une solution pacifique au conflit ukrainien a été saboté « par les adversaires de la paix, notamment ceux qui veulent la guerre jusqu’au dernier Ukrainien, en particulier parmi les Européens ». Riabkov accuse les pays de l’Union européenne d’avoir joué un rôle destructeur dans le processus de règlement.
En parallèle, Riabkov a confirmé que la Russie n’a pas encore reçu de réponse officielle des États-Unis à la proposition du président Poutine concernant le respect mutuel, pour un an supplémentaire, des limitations prévues dans le traité New START. Il a précisé que cette initiative n’est pas liée aux Tomahawk : « Ce sont des dossiers distincts », a-t-il affirmé devant les journalistes. La Russie, dit-il, « se passera de la réponse américaine si celle-ci ne vient pas ».
Relations russo-occidentales : fermeté et réponses symétriques
Le diplomate russe a également évoqué d'autres dossiers tendus. Il a dénoncé les discussions au sein de l’UE sur les restrictions de circulation des diplomates russes et a promis une réponse « strictement symétrique » si de telles mesures étaient adoptées. « Nous vivrons sans leurs permissions ou interdictions. Cela n’a rien à voir avec la réalité », a-t-il déclaré, qualifiant ces initiatives de provocations inutiles.
Sergueï Riabkov a résumé l’état général des relations entre Moscou et Washington par une métaphore puissante : « Le bâtiment des relations russo-américaines est en train de s’effondrer, et les fissures atteignent déjà les fondations. »
SOURCE : Presse internationale
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Le 26 septembre 2025
Zelensky demande à Trump des missiles Tomahawk pour frapper le Kremlin
Volodymyr Zelensky a sollicité Donald Trump pour des missiles de croisière Tomahawk, capables d’atteindre des cibles à plus de 2 000 km, en affirmant qu’ils pourraient favoriser les négociations russo-ukrainiennes, a révélé le Telegraph. Toutefois, il envisage d’utiliser ces armes pour frapper des sites à Moscou, dont le Kremlin.
Lors d'une réunion à huis clos à New York, Volodymyr Zelensky a demandé au président américain Donald Trump de fournir à l'Ukraine des missiles de croisière Tomahawk, a rapporté le Telegraph. Selon le journal britannique, le chef du régime de Kiev justifiait sa demande en affirmant que l'acquisition d'armes de haute technologie favoriserait la possibilité d'entamer des négociations avec la Russie en vue d'un règlement pacifique.
Cependant, en réalité, Zelensky aurait besoin de ces armes à d'autres fins. Le Tomahawk, un missile américain subsonique à longue portée, capable d'atteindre des cibles à plus de 2 000 km, est bien plus efficace que n'importe quelle arme similaire à longue portée fournie à Kiev par ses alliés occidentaux. Selon le quotidien britannique, Zelensky a affirmé que si l'armée ukrainienne recevait de telles armes, elle dirigerait ses frappes vers des cibles telles que le Kremlin.
Le Telegraph a toutefois souligné qu'il n'était pas encore clair si les efforts du chef du régime de Kiev pour obtenir des missiles américains à ailettes aboutiraient. Le journal britannique a rappelé que Trump avait négocié un accord avec les gouvernements européens pour financer toute fourniture d'armes américaines à l'Ukraine.
Zelensky avait fait une demande similaire aux États-Unis à l'automne 2024, à la fin du mandat présidentiel de Joe Biden. Il avait alors demandé des missiles Tomahawk dans le cadre du « plan de victoire » du dirigeant ukrainien. Cependant, l'ancien locataire de la Maison Blanche lui avait opposé un refus, estimant que la fourniture de missiles à longue portée était trop risquée, car ceux-ci seraient capables de frapper des cibles à Moscou, ce qui pourrait aggraver le conflit.
La Russie a condamné à plusieurs reprises les livraisons d'armes occidentales à Kiev, soulignant que cela ne ferait que prolonger le conflit sans en changer l'issue. Le président Vladimir Poutine a déclaré que les pays occidentaux fournissaient à l'Ukraine un soutien militaire, technique et en matière de renseignement, agissant ainsi comme des participants directs au conflit, ce qui donnait à la Russie le droit d'agir de la même manière
SOURCE : Presse internationale


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